vendredi 22 mai 2015

SORTIE A TRETS le mardi 19 mai 2015



Aujourd’hui, mardi 19 mai, départ pour visiter la ville de Trets. Nous sommes 17 participants.
Entourée par les communes de Saint-Zacharie, Rousset et Peynier, elle est située entre la Sainte Victoire et les Monts Auréliens, à 25 minutes d’Aix en Provence, 35 minutes d’Aubagne et 40 minutes de Marseille, en plein cœur de la Provence.

Le principal cours d’eau de la commune est l’Arc.
Des remparts entourent le cœur de la ville. Nous allons parcourir  les  petites rues étroites et tortueuses durant la matinée avec notre guide, Monsieur Giraud.








Trets est une ville médiévale dont il reste de nombreux vestiges. Tout d’abord :
Le Château Seigneurial avec ses remparts et ses deux tours-portes carrées. Il fut construit par les descendants des vicomtes de Marseille et fut plusieurs fois agrandi.







 On peut voir  encore à l’intérieur deux  magnifiques plafonds peints et l’escalier avec sa rampe en pierre de taille.
















Les remparts possédaient 8 tours carrées à l’origine et trois portes fortifiées (d’Amont, de Clastre, de Pourrières). Deux seules sont encore visibles.
Les maisons anciennes, construites sur des arcs jetés au-dessus des rues qui forment des porches  nous surprennent.
Nos pas nous conduisent ensuite vers le Trou de madame Lion.






Ce passage en chicane, voûté, était peut-être destiné à isoler l’hôpital du bourg, en cas d’épidémie.
Autre explication, ce passage très bas, aurait pu être un élément d’architecture défensif, obligeant des attaquants à cheval à mettre pied à terre.
En tout état de cause, il existait là un accès au chemin de ronde des remparts.








Puis nous passons devant le couvent des Minimes.

Par acte du 30 janvier 1655, Gaspard de Foresta, Seigneur de Trets, décide d’établir des Pères Minimes à Trets.
Un important couvent doté de murs de deux mètres d’épaisseur est alors construit hors des remparts, près de la Porte de Clastre.
Ce couvent sera abandonné et vendu par les religieux vers 1775.
Nous progressons ensuite vers la Porte de Pourrières.
Cette porte constituait au 14ème siècle l’entrée principale de la ville.

Il s’agit d’une tour rectangulaire édifiée en pierres de taille.
L’arc d’entrée est brisé et appareillé.    
Elle porte les traces de l’existence d’une herse. Les mâchicoulis sont intacts.
La façade ne présente pas d’archères.








Nous terminons notre visite matinale par le quartier des juifs
En 1182, les juifs, expulsés du Royaume de France, sont accueillis par les comtes de Provence.
Ceux de Trets obtiennent l’autorisation d’avoir une synagogue …que l’on n’a pas trouvée à ce jour.
On pensait qu’elle  était localisée dans cette maison romane monumentale de l’actuelle rue Paul Bert.

La maison conserve sa façade en pierre de taille d’époque. On peut y voir de belles moulures de marbre blanc. Elle a été classée  parmi les monuments historiques en 1926.




Après la pause repas, qui fut rapide à cause de la bruine qui ne favorisait pas la durée du pique-nique, nous avons rendez-vous avec Monsieur Robert Oliva pour visiter l’église Notre-Dame de Nazareth.










Cet édifice a une histoire très riche. On situe son fondement  au 4ème siècle (origine paléochrétienne).

L’église conserve le chœur de cette période ce qui en fait l’un des édifices chrétiens les plus anciens de la Provence. 




C’est un  ancien prieuré de style roman provençal comme en témoignent ses absides et ses nefs voûtées en berceau plein cintre, ses  chapelles gothiques, et son clocher massif inachevé, son Maître autel  constitué  par  le  Rétable de l’Annonciation,  et le bas-relief en marbre de Veyrier qui fut un élève de Puget. Reliquaire, tableaux de valeur , chemin de Croix, baptistère, vierges , l’art est partout.









Nous quittons à regret notre guide pour retrouver nos véhicules. Nous décidons alors de prendre la route de St Zacharie pour faire une halte à la fromagerie de Kirbon.



Les achats effectués, nous rentrons sur Auriol, ravis de cette sortie.

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