jeudi 6 décembre 2018

JOYEUSES FETES

En ces périodes de l'année consacrées aux fêtes, toute l'équipe de l'ASPA vous souhaite un Joyeux Noël ainsi qu'une année nouvelle remplie de bonheur et d'amitié.
BONNES FETES A TOUS ET A TOUTES !



SORTIE DU 29 NOVEMBRE 2018 : ST Maximin, La Celle

Visite de la basilique à St Maximin
 Notre groupe de 13 personnes a été accueilli sur le parvis de la basilique, par la présidente de l'association « les Amis de la basilique » qui nous a offert une visite richement commentée.

La construction de la basilique a été décrétée, après la redécouverte des reliques de Sainte Marie Madeleine, par le pape Boniface VIII en 1295. Charles II,  roi de Naples, Comte de Provence entreprend alors les travaux de l'édifice, qui devient ainsi le troisième tombeau de la Chrétienté, après Jérusalem et Rome.


La basilique dont la façade n'a jamais été terminée abrite plusieurs chefs d’œuvres, notamment :
 - dans la nef centrale l'orgue Isnard ; la chaire en noyer massif surmontée de la statue de Ste Marie Madeleine ; le choeur des moines dominicains avec ses 94 stalles.



















- dans les travées, le retable d'Antoine Ronzen et ses 16 panneaux de la Passion du Christ ; la photo de la chape brodée de St Louis d'Anjou, trésor de la basilique (la chape est visible lors des journées du patrimoine).


- dans la crypte le reliquaire avec le crâne de la sainte ; les quatre sarcophages classés monuments historiques (sarcophages de sainte Marie Madeleine, de saint Sidoine, de sainte Marcelle, du massacre des saints innocents).

Notre guide nous a conduit ensuite dans la cour de l'ancien couvent des dominicains, devenu hôtel.
Cet ensemble monumental classé au Patrimoine fait l'objet de restaurations. L'association « les Amis de la basilique » le fait vivre en proposant des visites commentées et œuvre à la recherche de mécènes.

Visite de l'abbaye de La Celle
Après un repas qui nous a bien réchauffé et quelques minutes de trajet en voiture, nous voilà dans la galerie par laquelle nous pénétrons dans l'abbaye.

Notre guide nous souhaite la bienvenue et nous fait découvrir l'histoire de ce monument de style roman acquis par le département du Var en 1990.

Monastère de moines victorins et de moniales bénédictines, construit au XIe s, rasé et reconstruit au XIIe s., il devient un monastère féminin important et reçoit des filles de haut lignage. Il accueille 50 moniales .

Au XVIIe s., ne pouvant plus recruter de novices, la vie du monastère s'éteint. Le bâtiment est alors entretenu par la population puis vendu comme exploitation agricole au XVIIIe s.
Notre visite se déroule en suivant les galeries intérieures.
Dans l'église Ste Marie, attenante est entreposée une cuve de sarcophage datée du XIIe s. (qui a vraisemblablement été utilisée comme bac de fontaine avant d'être récupérée par le département ).
 On peut y voir un grand crucifix en bois (XVe - XVIe s.).

La salle capitulaire, où les visiteurs de marque étaient accueillis et où les moniales se réunissaient quotidiennement. Salle utilisée comme bergerie au XVIIIe s.  

La salle des moniales et le chauffoir. Un seul conduit de cheminée a été trouvé : seule partie chauffée du monastère située sous le dortoir. (non ouvert au public).
Le réfectoire communiquant avec la cuisine par une « fenestra » ( passe plat).


le réfectoire


La cuisine du monastère a réutilisé le sol en béton antique de la villa romaine pré-existante  qui était composée d'une installation viticole côté sud (côté cuisine du monastère) alors que les pièces d'habitation se situaient côté nord (côté église Ste Marie).

Les fouilles ont livré de nombreux éléments. Un contrepoids de pressoir antique a été réutilisé dans la base d'une canalisation de blocs taillés qui amenaient l'eau venant de la source de Font Vieille.
On accède aux galeries supérieures par un escalier extérieur aménagé récemment.
Depuis cette galerie nous entrons dans le dortoir. Les moniales y accédaient par un escalier en bois intérieur. Salle utilisée comme magnanerie au XVIIIe s.

Depuis cette terrasse, nous pouvons observer l'état d'avancement des travaux de conservation du site qui promettent certainement encore beaucoup d'autres découvertes...pour une prochaine visite.

Cour centrale, espace de méditation

galerie supérieure

 













Expositions La salle du réfectoire accueillait une exposition photo d'art de l'éphémère :« Les épouvantails » de  Hans Silvester.

Texte : Sylviane   Photos : Dominique, J.Claude, Monique


samedi 24 novembre 2018

SORTIE DU 17 NOVEMBRE 2018 : OLLIOULES


L'oppidum de la Courtine et le télégraphe Chappe
avec Raoul Décugis

Nous étions 10 personnes pour cette sortie qui nous a amenés jusqu'à Chateauvallon, à Ollioules, où Raoul Décugis nous attendait ( les bouchons sur l'autoroute nous ont un peu retardé) pour guider nos voitures jusqu'au réservoir du Canal de Provence, aménagé en point panoramique. Au Sud, la mer avec la rade de Toulon et le port de la Seyne ; au nord-ouest les falaises calcaires du Croupatier.
Départ réservoir  du canal de Provence
La randonnée pédestre a commencé sur une piste qui nous a conduit jusqu'à l'oppidum de la Courtine.Le plateau de basalte de la Courtine, outre sa position stratégique, présente des caractéristiques géologiques favorables à l'implantation d'habitat. Le basalte disponible en quantité pour l'édification des murs et du rempart. L'eau souterraine retenue par une couche inférieure, composée d'argile a permis l'installation de puits sur un plateau situé à 250m d'altitude.
mur en ruine de l'oppidum
puits de l'oppidum






L'oppidum de la Courtine était défendu naturellement au sud-ouest par une falaise et au nord et à l'Est par un rempart long de 600m, fait d'un mur de pierre sèche d'une épaisseur de 3m à 6m, et de 5m de hauteur, ponctué de tours carrées. L'oppidum s'étalait sur 6 ha et comptait 1500 habitants en 200 av. JC, au moment de l'apogée de l'occupation.
Ce site permettait aux tribus celto-ligures, les Camatulici, de surveiller tout le littoral depuis l'île du Levant jusqu'à la Ciotat.
Vers 100 av. JC, il a été démantelé par les Romains.



Utilisé comme carrière à meules au XIXe s., le site aurait bien pu disparaître au cours du XXe s. 
( pierres  prélevées pour le concassage) sans l'intervention de Jean Layet en 1948 qui a permis la fermeture de cette carrière à ciel ouvert.
vue sur la mer

une meule

meule de basalte
La randonnée s'est poursuivi vers le col du Télégraphe où se trouve, à proximité, la grotte du Patrimoine, un abri utilisé comme bergerie depuis fort longtemps et qui a été restauré par l'association « les Chemins du Patrimoine ».

Ensuite, c'est la montée vers le télégraphe*...où les messages venant de Paris et destinés à l'amiral du port de Toulon ( terminus télégraphe ) étaient prioritaires sur  ceux qui allaient de Toulon à Paris (Toulon, Ollioules, la Cadière, Cereyste, Roquefort, La Penne/Huveaune, St Marcel, Marseille …). Et nos randonneurs ont trouvé intuitivement le signal de priorité envoyé à l'Amiral (sic)!


Télégraphe* : Premier système de communication rapide par signaux visuels sophistiqués (jusqu'à 8000 mots) et sans porteur de message ; Invention de Claude Chappe, mis en place par les révolutionnaires en 1793 et utilisé jusqu'au milieu du XIXe s. Temps moyen de la transmission de message entre Paris et Toulon : 2h30.
La randonnée s'est poursuivi jusqu'à la limite du territoire des communes d'Ollioules et d'Evenos, jusqu'aux bornes situées sur la crête du mont Croupatier...
Après le pique-nique, le chemin du retour nous a conduit jusqu'aux  ruines de la bergerie du Détras aux alentours de laquelle se trouve un enclos apié (rucher constitué de niches dans un mur en pierre sèche pour y loger les ruches pendant l'hiver. Appelé aussi maison des abeilles ou mur d'abeilles). Nous y avons aussi trouvé les traces d'une autre activité : le gemmage ( récolte de la résine du pin).
enclos apié du Détras

pot de gemmage
texte : Sylviane   photos : Sylviane J.Claude



mardi 13 novembre 2018

CAUSERIE DU 23 NOVEMBRE 2018


Nous vous invitons, à l'occasion de la sortie du nouveau livre de Marcel Guigou "Histoire[s] d'Auriol" à une causerie avec l'auteur, 

vendredi 23 novembre à 18h

à la salle de la Maison des Sports et de la Vie Associative (près du stade).

Pour vous donner un avant goût du riche contenu de l'ouvrage,  32 histoires racontent l'Histoire d'Auriol depuis  
l'an 1 000 jusqu'à l'an 2 000.




dimanche 28 octobre 2018

SORTIE DU 18 OCTOBRE 2018 : ISTRES, St MITRE

Le parc des dinosaures à Istres


Dinosaur'Istres est une promenade dans la forêt de la colline du Castellan, un circuit jalonné de reproductions de dinosaures grandeur nature en résine et de panneaux explicatifs réalisés par le paléontologue Stéphane Jouve.

Les dinosaures de Provence présentés sur le site : Le Astinganosaurus (Velaux),  Le Compsognathus ( Comps -Var), Le Rhabdodon (tunnel La Nerthe), Le Pyroraptor (Trets), Le Tarascosaurus, l'Arcovenator.

Astinganosaurus   9m 10 tonnes

















Pyroraptor 2,40 m  30 Kgs

Rhabdodon  5m   3 tonnes














« Tous les dinosaures ont-ils disparu ? Non. Les oiseaux, descendants des Théropodes, les dinosaures carnivores, survivent à l'extinction et représentent actuellement l'un des groupes de vertébrés les plus diversifiés. Les dinosaures sont donc bien loin d'avoir disparu. »  Texte de Stéphane Jouve.

À St Mitre les remparts : le site archéologique de St Blaise


Saint-Blaise est le nom de la chapelle située sur la commune de Saint-Mitre-les-Remparts, à l’extrémité nord de la forêt de Castillon, sur un plateau rocheux, entre les étangs de Citis et de Lavalduc.










Aujourd’hui, Saint-Blaise désigne le site archéologique et la longue existence d’habitats disparus répartis sur 5,5 ha :

·         Un vaste oppidum gaulois protégé par une enceinte en petit appareil dont certains éléments sont peu à peu dégagés.  


Cette agglomération celtique développait des échanges avec le bassin méditerranéen et tirait sa richesse de l'exploitation du sel et de la pêche (VIe av.JC).

A l'ouest et au nord-est, les falaises suffisaient à protéger l'habitat , au sud-est il a fallu construire un rempart. Après la phase de déclin (Ve s. av. J.-C.) elle est à nouveau occupée au IIe s. av. JC : commerce avec les Grecs et constructions d'une enceinte en grand appareil de type grec, de 400m de long.



·         Nouvelle phase de déclin puis réoccupation du site devenu agglomération d’Ugium (IVe - IXe s. ap. J.-C.) sa chapelle intra-muros et sa nécropole à l'extérieur : un grand nombre de tombes  creusées à même la roche et recouvertes de pierres plates.

·         Le castrum de Castelveyre. Au XIIe  s., un nouveau rempart est construit sur les ruines d'Ugium abandonnée ; ce simple mur abrite quelques villageois autour d'une nouvelle chapelle  ND de Castelveyre, qui sera au XIIIe s, dédiée à St Blaise . Devant cette chapelle subsistent les fondations d'une autre chapelle plus ancienne dédiée à St Vincent (Xe s. et reconstruite au XIe s.) La chapelle St Blaise abrite la tombe de l'archéologue Henri Rolland qui impulsa les fouilles commencées en 1934.




















La cité est définitivement abandonnée en 1394.
Autant d’agglomérations tour à tour florissantes, détruites et oubliées.
Le site archéologique de Saint-Blaise est classé monument historique. C'est l'une des agglomérations celtiques les plus vastes et les mieux conservées du Sud de la Gaule.




Encore une visite guidée très enrichissante qui devrait donner du regret aux absents !
texte et photos : Sylviane

mardi 2 octobre 2018

SORTIE DU 21 SEPTEMBRE 2018



Les Carrières de Lumières aux Baux de Provence
Le site archéologique de Glanum à St Rémy de Provence

Nous étions neuf personnes pour cette sortie qui nous a amenés dans les Carrières de Lumière des Baux de Provence. Les immenses surfaces de calcaire des carrières sont les écrans géants sur lesquels sont projetées les images des expositions.

Dès le début du spectacle, nous sommes devenus de toutes petites silhouettes plongées dans un océan de lumières, de couleurs et de musiques, un univers de personnages démesurés. De belles passantes aux longues robes, des danseuses de tango et des toreros surgissaient et glissaient autour de nous. Les corps et les visages géométriques des tableaux de Picasso s'approchaient, grandissaient et s'évanouissaient. Une immersion dans les œuvres de grands peintres.

Cette exposition des œuvres numérisées intitulée  « Picasso et des maîtres espagnols » était suivie du spectacle « Flower power la culture pop » avec son explosion colorée et ondulante accompagnée des musiques psychédéliques de la fin des années 60. Une jolie expérience entre rêve et réalité.

Après un « retour sur terre », nous nous sommes dirigés vers la salle de projection où nous avons visionné un film retraçant la vie de Jean Cocteau et soulignant son attachement aux carrières des Baux.

Pour notre pique-nique, Monique nous a guidés jusqu'au lac de Peiroou à St Rémy de Provence. Nous avons tous apprécié le cadre, le calme du lac posé entre une belle pinède et une falaise blanche. Nous avons pu nous installer à l'ombre, sur l'herbe de la rive pour nous restaurer.

L'après-midi, nous avons visité le site archéologique de Glanum. Notre guide, tout en prenant soin de nous éviter les stations sous le soleil brûlant, a réussi à faire « parler » les vieilles pierres et nous avons pu traverser ainsi une cité qui a eu trois principales époques.
Arc de triomphe




  -Période gauloise à compter du VIe s. av. JC. : la cité est implantée autour de la source sacrée dédiée au dieu Glan et aux Mères glaniques, cité protégée d'un rempart  en pierres sèches ; chaque maison gauloise avait son puits.


                                                                                              
Rue principale : égouts
 -Période gallo-grecque : extension de la cité : construction d'un égout de grande taille passant sous le rempart, il est couvert de grosses dalles de pierres (sera utilisé comme rue principale de la future extension romaine), construction du bouléutérion, salle où se réunissaient les notables ( la faible hauteur des gradins laisse penser que les Gaulois, assis en tailleur, y siégeaient).


Lors de cette période gallo-grecque, les relations entre Gaulois et Grecs se sont dégradées. Les Grecs, sans ressources militaires, ont commis l'erreur de faire appel aux Romains qui ont détruit la plupart des constructions pour établir, par dessus, une cité latine.

                                                           

-  Période romaine : construction du temple de Valetudo, déesse romaine de la santé, placé au-dessus de la source sacrée, au IIe s. av. JC. ; construction de la curie et plus tard des teLamples géminés sur le bouléutérion détruit ; 
bouléutérion
mausolée privé Romain
forum construit sur la fontaine à dromos* sacrifiée : pour alimenter la cité en eau les Romains choisissent de construire un aqueduc depuis le barrage de Peiroou ;

Fontaine à dromos : couloir escalier d'accès à l'eau





Extension de la ville romaine vers le nord avec la basilique, la curie ; les thermes avec la palestre et la piscine, le marché et les grandes demeures méditerranéennes avec les pièces distribuées autour d'une cour à bassin.

La curie romaine : lieu de réunion des élus locaux, ( murs bâtis en tout venant avec deux parements de moellons).



Abandonnée au IIIe s. après JC, au profit de ce qui deviendra St Rémy, la cité engloutie sous plus de 7 mètres de limons ( l'égout bouché a créé les conditions d'apport important de boues), a été oubliée. Seuls étaient visibles, l'arc de triomphe et le mausolée ( les Antiques).
En 1921 des fouilles sont entreprises, mettant au jour la partie nord de la cité. Depuis 1983 les fouilles ont repris révélant les parties plus anciennes.

Une sortie bien agréable malgré la canicule, et une journée bien remplie !

Texte : Sylviane      photos : Sylviane, J.Claude


vendredi 28 septembre 2018

POUR INFORMATION

« LES SENTIERS PAGNOL » à partir de La Treille 

La  sortie "marche" avec pique-nique tiré du sac du Jeudi 4 octobre  est renvoyée au 

jeudi 11 octobre.

 


mercredi 12 septembre 2018

C'EST LA RENTREE !


Pour cette rentrée 2018, nous vous proposons de consulter le nouveau programme, en espérant qu'il répondra à vos attentes.
A bientôt donc.

mercredi 27 juin 2018

BONNES VACANCES

Nous vous souhaitons d’excellentes vacances et espérons vous retrouver à la rentrée, reposés et plein d'énergie.
A très bientôt.