La construction de la basilique a été décrétée, après la
redécouverte des reliques de Sainte Marie Madeleine, par le pape Boniface VIII
en 1295. Charles II, roi de Naples,
Comte de Provence entreprend alors les travaux de l'édifice, qui devient ainsi
le troisième tombeau de la Chrétienté, après Jérusalem et Rome.
La basilique dont la façade n'a jamais été terminée abrite
plusieurs chefs d’œuvres, notamment :
- dans les travées, le retable d'Antoine Ronzen et ses
16 panneaux de la Passion du Christ ; la photo de la chape brodée de St
Louis d'Anjou, trésor de la basilique (la chape est visible lors des
journées du patrimoine).
- dans la crypte le reliquaire avec le crâne de la
sainte ; les quatre sarcophages classés monuments
historiques (sarcophages de sainte Marie Madeleine, de saint Sidoine, de sainte
Marcelle, du massacre des saints innocents).
Notre guide nous a conduit ensuite dans la cour de l'ancien
couvent des dominicains, devenu hôtel.
Cet ensemble monumental classé au Patrimoine fait l'objet de
restaurations. L'association « les Amis de la basilique » le fait
vivre en proposant des visites commentées et œuvre à la recherche de mécènes.
Visite de l'abbaye de La
Celle
Après un repas qui nous a bien réchauffé et quelques minutes
de trajet en voiture, nous voilà dans la galerie par laquelle nous pénétrons
dans l'abbaye.
Notre guide nous souhaite la bienvenue et nous fait
découvrir l'histoire de ce monument de style roman acquis par le département du
Var en 1990.
Monastère de moines victorins et de moniales bénédictines,
construit au XIe s, rasé et reconstruit au XIIe s., il devient un monastère
féminin important et reçoit des filles de haut lignage. Il accueille 50
moniales .
Au XVIIe s., ne pouvant plus recruter de novices, la vie du
monastère s'éteint. Le bâtiment est alors entretenu par la population puis
vendu comme exploitation agricole au XVIIIe s.
Notre visite se déroule en suivant les galeries intérieures.
Dans l'église Ste Marie, attenante est entreposée une cuve de sarcophage datée du XIIe s. (qui a vraisemblablement été utilisée comme bac de fontaine avant d'être récupérée par le département ).
On peut y voir un grand crucifix en bois (XVe - XVIe s.).
Dans l'église Ste Marie, attenante est entreposée une cuve de sarcophage datée du XIIe s. (qui a vraisemblablement été utilisée comme bac de fontaine avant d'être récupérée par le département ).
On peut y voir un grand crucifix en bois (XVe - XVIe s.).
La salle capitulaire, où les visiteurs de marque étaient accueillis et où les moniales se réunissaient quotidiennement. Salle utilisée comme bergerie au XVIIIe s.
La salle des moniales et le chauffoir. Un seul
conduit de cheminée a été trouvé : seule partie chauffée du monastère
située sous le dortoir. (non ouvert au public).
Le réfectoire communiquant avec la cuisine par une « fenestra » ( passe plat).
La cuisine du monastère a réutilisé le sol en béton antique de la villa romaine pré-existante qui était composée d'une installation viticole côté sud (côté cuisine du monastère) alors que les pièces d'habitation se situaient côté nord (côté église Ste Marie).
Les fouilles ont livré de nombreux éléments. Un contrepoids
de pressoir antique a été réutilisé dans la base d'une canalisation de blocs
taillés qui amenaient l'eau venant de la source de Font Vieille.
On accède aux galeries supérieures par un escalier extérieur aménagé récemment.
Depuis cette galerie nous entrons dans le dortoir. Les moniales y accédaient par un escalier en bois intérieur. Salle utilisée comme magnanerie au XVIIIe s.
Depuis cette terrasse, nous pouvons observer l'état d'avancement des travaux de conservation du site qui promettent certainement encore beaucoup d'autres découvertes...pour une prochaine visite.
Cour centrale, espace de méditation |
galerie supérieure |
Expositions La salle du réfectoire accueillait une exposition photo d'art de l'éphémère :« Les épouvantails » de Hans Silvester.
Texte : Sylviane Photos : Dominique, J.Claude, Monique
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