La visite du musée de
Rougiers :
Dès notre arrivée dans la ville nous avons été accueillis
par l’Association « il était autrefois Rougiers » en la personne
de Mr Guigonnet qui nous a fait visiter le petit musée où sont exposés de
nombreuses pièces issues des fouilles du Castrum St Jean et du village
médiéval : monnaies, outils, vaisselles, pièces de vêtement, parures,
tessons de céramique et tessons de verre témoins de l’activité de la verrerie
implantée au XIVe dans le village
médiéval.
Le Piégu :
Oppidum
celto-ligure de type éperon barré (comme le Baou Rouge d’Auriol)
615 m
d’altitude, emplacement de l’ancien Rougiers.
Occupation :
entre 150 et 60 ans avant J.C., au VIIIème
siècle lors des invasions Sarrasines.
Falaises sauf
côté sud (mur de défense).
Une citerne
de grande dimension.
Le peuple Celto-ligure :
Antérieur à la période grecque.
Nous ne le
connaissons qu’à travers des écrits
grecs et romains.
Il s’est
bizarrement assimilé aux Conquérants (Grecs puis Romains), peut-être pour
retrouver un statut plus confortable.
Le castrum médiéval St Jean :
600 m
d’altitude, crête parallèle à celle du Piégu.
Construction au XIIème siècle par la famille Seigneuriale « De
Signes », propriétaires de terres autour d’Evenos, Ollioules et St
Maximin.
Site
privilégié par sa hauteur, proche de la Voie Aurélienne et de Marseille
(par Nans et St Zacharie).
Edification d’un donjon carré, plus tard d’un logis seigneurial, d’une
basse-cour où demeuraient les soldats et les domestiques, d’une chapelle, de
tours rondes, de 2 citernes, de lices et de remparts.
Ruines conservées.
Mais aussi occupations plus anciennes :
Au
Vème et VIème siècle (fouilles)
Au XIème siècle, de 1040 jusqu’à 1150 où il y a eu destruction totale avec paiement d’une amende
à l’abbaye de St Victor.
Déclin vers1300, mais installation d’un atelier de verriers de 1330 à 1345
Puis réoccupation des lieux lors de troubles (1360-1375, 1390-1420)
15 ilots. Ce qui fait
29 maisons (de 20 à 40 m2, 60 m2 pour les « maisons bloc » à
étages construites aux points stratégiques)
Arcs pour soutenir les étages,
pas d’escalier intérieur mais porte à chaque niveau (terrain en terrasses).
Construction soignée (moellons liés avec mortier blanc très dur).
Niches murales pour le rangement, portes fermées par barre coulissante
dans l’épaisseur du mur, plus tard par
clef en fer.
Sol de terre battue, souvent âtre à l’extérieur ou dans une annexe.
Fosse-silos pour les grains, une grande citerne.
Matériel important retrouvé aujourd’hui au Centre Louis Rostand à St
Maximin :
130 monnaies; 2600 objets variés en os, pierre, métal, ivoire,
verre ; 93.000 tessons de céramiques italiennes, catalanes, andalouses,
maghrébines ; objets d’habillements et de parures ; peu d’outils.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire