Bienvenue sur notre site - - - Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Auriolais - - - - - - - Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le parcourir que nous en avons eu à le créer.
vendredi 13 décembre 2019
mardi 26 novembre 2019
CONFERENCE DU SAMEDI 16 NOVEMBRE 2019
« Découverte
des insectes et petites bêtes des milieux agricoles »
par
Pierre Venel,
agriculteur
à la Roquebrussanne (Var)
et
animateur de la commission agricole du Conseil de Parc du PNR de la Ste Baume
Sa méthode : ne plus utiliser aucun produit chimique contre
les ravageurs, mais favoriser l'aide des insectes, laisser pousser les plantes
non concurrentes, et mettre en place celles qui seront les hôtes de ces
auxiliaires agricoles.
Pierre Venel a pris le tournant bio voilà une dizaine d'années en
introduisant insectes et larves tueurs des ravageurs qui étaient devenus
résistants aux pesticides. Les firmes agrochimiques commençaient alors à les
vendre.
Il lui a fallu deux à trois années environ pour voir réapparaître les insectes prédateurs qui avaient disparu avec les traitements chimiques, et retrouver une bonne production de légumes et fruits biologiques.
Favoriser la biodiversité, introduire des insectes indigènes et
laisser faire la nature dans les parties en friche, mais aussi refaire tous les
ans les bandes fleuries.
Le public a posé beaucoup de questions sur les différents
insectes, voici quelques réponses :
Conseil contre les pucerons : récolter une dizaine de
coccinelles, les laisser dans un flacon fermé aéré le temps de l'accouplement,
les lâcher le soir sur les plantes attaquées par les pucerons. Il existe 60
espèces de coccinelles.
Adultes, les insectes permettront une bonne pollinisation des
fleurs de nos légumes, en prélevant le pollen ou le nectar.
La punaise verte est un problème, mais une mouche pond ses œufs sur son corps qui servira de réserve alimentaire à la larve.
D'autres punaises sont très utiles : orius, d'autres acariens aussi ; phytoseilus.
De nouveaux ravageurs apparaissent venus d'autres continents,
s'acclimatent très bien en région méditerranéenne et certains n'ont pas de
prédateurs. Ainsi pour les fraises et les pommes un seul remède : le filet
à mailles très serrées.
On peu aussi essayer les pièges à phéromones comme pour les
pruniers et cerisier.
Fleurs utiles : bleuets, coquelicots, sainfoin, mélilot,
carottes sauvages, aneth(fenouil), pissenlits, luzerne, coriandre, scabieuses,
centaurées, pâquerettes.
Bonnes associations : fève, lin, souci, tomates.
Le calendula (souci) abrite et nourrit le prédateur de la mouche de la tomate
( trialeurodes vaporarum), l'inule visqueuse celui de la
mouche de l'olivier (Epelmus scrozomus).
Autres bonnes associations : haricots, chayottes (cucurbitacée)
avec marjolaine ; courgettes avec achillées, artichauts avec cosmos.
P. Venel utilise des engrais bio et des engrais verts : phacélie,
vesce, moutarde, fèves...
Texte : Renée, Sylviane Photos : Rémy
Pour en savoir plus :
travaux de l'INRA concernant les ravageurs des cultures et leurs prédateurs. Cliquer sur le lien : http://ephytia.inra.fr/fr/C/11080/Hypp-encyclopedie-en-protection-des-plantes-Les-ravageurs-des-cultures-et-leurs-degats-HYPPZ
travaux de l'INRA concernant les ravageurs des cultures et leurs prédateurs. Cliquer sur le lien : http://ephytia.inra.fr/fr/C/11080/Hypp-encyclopedie-en-protection-des-plantes-Les-ravageurs-des-cultures-et-leurs-degats-HYPPZ
jeudi 7 novembre 2019
SORTIE DU LUNDI 4 NOVEMBRE : LE CHEMIN MEDIEVAL ENTRE MARSEILLE et TOULON
Nous
étions 20 personnes, sur le parking François Roubaud à Auriol, au départ de
cette randonnée. Après 30 mn de route via Cuges, nous avons rejoint 4 autres
randonneuses ainsi que notre guide Raoul Décugis, devant la chapelle de Ste
Anne du Castellet.
Raoul
nous a conduit jusqu'au départ de la balade dans le vallon de la Font de Mars.
Peu
après le début de notre marche, un sentier escarpé s'élève à notre droite et
nous amène jusqu'au premier des trois fours à visiter : le four à cade,
construit au XIXéme siècle.
En
continuant dans le vallon, c'est la Font de mars, une source où s'abreuvaient
les troupeaux de moutons des alentours.
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Four à cade |
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Source de la font de mars |
Nous
quittons par deux fois encore notre chemin pour aller observer le « four
double » à poix puis, plus loin l'énorme four à chaux. Il pouvait
« cuire » jusqu'à 50 tonnes de calcaire.
Pour
chacune de ces visites, Raoul Décugis nous délivre un commentaire décrivant la
construction et le fonctionnement de ces fours et nous offre en prime une
évocation de la vie de ces travailleurs des collines. (Voir « Les
Chroniques du Patrimoine » éditées par l'association « Les Chemins du
patrimoine ».)
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Four à poix |
Nous
revenons sur nos pas jusqu'à l'emplacement d'une
ancienne carrière d'où ont été extraits les blocs ayant servi au caladage du
chemin.
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Carrière de pierres |
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Chemin caladé |
Nous
suivons à nouveau le chemin médiéval fortement raviné par les récents orages et
où subsistent encore des parties caladées (empierrées).
Nous
grimpons ensuite jusqu'à l'abri de la Roche Redonne* (située à l'ouest de celle
qu'indiquent les cartes IGN) et nous pique-niquons à proximité.
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Roche Redonne |
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Puits du camp Penon |
L'après-midi
nous partons jusqu'au Camp de Penon, un site occupé depuis l'époque romaine, et
certainement bien avant, avec son puits, ses parcelles plates et cultivables,
et sa position perchée qui permet une surveillance à 360°.
Sur
le chemin du retour, nous apprécions la vue splendide sur la baie de la Ciotat
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Vue sur baie de la Ciotat |
Après une halte près de l'imposante ruine de l'auberge relais du Caday, où on peut encore voir le four à pain et quelques anneaux en bois pour attacher les animaux – cette auberge était située à mi- parcours du chemin médiéval de Marseille à Toulon- nous terminons notre balade à travers vignes et oliveraies et remercions notre guide pour cette belle randonnée.
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Four : Auberge Relais de Caday |
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Anneau pour attacher les chevaux |
*Roche Redonne « énorme écaille de calcaire » qui offre un abri. Site archéologique fouillé en 1923 par René Monerie de Cabrens
Texte
Sylviane et Monique Photos Monique
mardi 15 octobre 2019
SORTIE DU LUNDI 14 OCTOBRE 2019 : PERNES LES FONTAINES et LE CARBET AMAZONIEN
19 personnes étaient présentes par
cette belle journée ensoleillée, encore chaude pour la saison. Après
répartition dans les véhicules, le départ est donné, direction le Vaucluse.



Dans la pièce attenante à la serre nous pouvons observer la métamorphose des insectes qui se nourrissent et se reproduisent. Patrick Bousquet viendra se joindre à nous pour commenter et expliquer ce monde fascinant.
Pernes les Fontaines :
Cette cité millénaire, ancienne capitale du Comtat Venaissin, est située entre Carpentras et l’Isle sur la Sorgue. Mais c’est aussi une ville d’Histoire, de traditions et d’art. Pas moins de 41 fontaines jalonnent la cité. Les plus célèbres sont celles dites du Gigot près de la Tour Ferrande datant du XIIIème siècle et celle du Cormoran à côté de la halle couverte du XVIIème siècle.
Cette cité millénaire, ancienne capitale du Comtat Venaissin, est située entre Carpentras et l’Isle sur la Sorgue. Mais c’est aussi une ville d’Histoire, de traditions et d’art. Pas moins de 41 fontaines jalonnent la cité. Les plus célèbres sont celles dites du Gigot près de la Tour Ferrande datant du XIIIème siècle et celle du Cormoran à côté de la halle couverte du XVIIème siècle.
Fontaine du Cormoran |
Grâce
à la documentation remise par l’office du tourisme, nous allons pouvoir
découvrir à notre rythme le circuit de ces ouvrages discrets ou imposants,
parfois à mascarons ou bien sculptés. Nous choisissons le fléchage bleu pour un
circuit d’un peu plus d’une heure. Ces flèches de fonte, (quelquefois
difficiles à repérer), vont nous guider à travers les rues du village pour
découvrir, en plus des fontaines, des petits lavoirs, des hôtels particuliers
des XVII et XVIIIème siècles, des jardins, des vestiges médiévaux, des tours,
des placettes, des calades et des ruelles colorées. On regrettera pourtant de
ne pas entendre le doux murmure de l’eau car nombreuses sont celles qui ne
coulent pas !
Il
est déjà l’heure de pique-niquer. Notre choix se porte naturellement vers les
bancs situés en bordure de la Nesque qui nous offrent un bien agréable cadre de
verdure. Direction ensuite vers
le
Carbet Amazonien :
Il
s’agit d’une ferme d’élevage de papillons sud-américains créée par Patrick
Bousquet et sa femme. La serre, luxuriante, humide et chaude, renferme
également une grande variété de plantes tropicales. Nous pouvons y observer avec
ravissement les nombreux papillons qui évoluent autour de nous, se posent sur
les fleurs ou sur les fruits pour butiner. C’est une succession de couleurs
éclatantes, de battements d’ailes allant du bleu intense pour les Morphos ( ailes ouvertes), très difficiles à photographier, au
jaune orangé, toute la palette des couleurs gracieusement disposée sur les
formes ouvragées de ces élytres.
Morpho ailes fermées |
Morpho ailes ouvertes |
Dans la pièce attenante à la serre nous pouvons observer la métamorphose des insectes qui se nourrissent et se reproduisent. Patrick Bousquet viendra se joindre à nous pour commenter et expliquer ce monde fascinant.
texte : Chriss Photos : Rémy, Chriss
lundi 7 octobre 2019
SORTIE DU 3 OCTOBRE 2019 : "LES PIERRES GRAVEES DU GARLABAN"
Nous étions 9 marcheurs de
l'ASPA, guidés par nos amis Jean Luc, Alice et Jacques des « Amis de
l'Huveaune » pour cette balade à la découverte des pierres gravées du
Garlaban.
Partis depuis le parking du puits de Raimu, nous arrivons au col d’Aubignane, avec vue sur les les barres rocheuses du St Esprit où se trouvent les vestiges du « village-décor » construit par Marius Brouquié, maçon et ami de Marcel Pagnol, pour les besoins des films Angèle et Regain.
Vestiges d'Aubignane |
Jean Luc nous apprend que cette
dénomination « Aubignane », qui figure officiellement sur les cartes
topographiques, est l'héritière de cette aventure cinématographique des années
1930 et non pas venue d'un passé plus lointain !
Ensuite, la large piste DFCI du
Draioulet nous emmène directement sur les dalles gravées par Louis Douard
(entre 2006 et 2018 après JC.)
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Cétonia |
L'ascension se poursuit vers le
mamelon du Garlaban. Nous avons un panorama splendide que le mistral a balayé,
sur les alentours.
Vue sur Marseille |
Vue sur Grande Tête Rouge |
Vue sur le Garlaban |
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Vue sur le Taoumé |
Le mistral cesse de souffler,
et nous apprécions la pause pique-nique près d'un petit bois de pins.
Au retour, nous quittons la
piste du Draioulet pour emprunter un sentier escarpé qui descend dans le
vallon, à notre droite. Nous arrivons à
la grotte du Cerf, sa petite source et une curiosité que peu
connaissent, puis la grotte du Plantier, dite grotte de Manon.
Grotte du Cerf |
Source de la grotte |
Grotte du Plantier |
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Barres rocheuses de la grotte du Cerf et de celle du Plantier |
De retour au col d'Aubignane nous terminons notre balade par la ferme d'Angèle et, plus loin sous les pins, nous trouvons le puits d'Angèle.
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Puits d'Angèle |
Texte : Sylviane Photos : Sylviane
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