samedi 24 novembre 2018

SORTIE DU 17 NOVEMBRE 2018 : OLLIOULES


L'oppidum de la Courtine et le télégraphe Chappe
avec Raoul Décugis

Nous étions 10 personnes pour cette sortie qui nous a amenés jusqu'à Chateauvallon, à Ollioules, où Raoul Décugis nous attendait ( les bouchons sur l'autoroute nous ont un peu retardé) pour guider nos voitures jusqu'au réservoir du Canal de Provence, aménagé en point panoramique. Au Sud, la mer avec la rade de Toulon et le port de la Seyne ; au nord-ouest les falaises calcaires du Croupatier.
Départ réservoir  du canal de Provence
La randonnée pédestre a commencé sur une piste qui nous a conduit jusqu'à l'oppidum de la Courtine.Le plateau de basalte de la Courtine, outre sa position stratégique, présente des caractéristiques géologiques favorables à l'implantation d'habitat. Le basalte disponible en quantité pour l'édification des murs et du rempart. L'eau souterraine retenue par une couche inférieure, composée d'argile a permis l'installation de puits sur un plateau situé à 250m d'altitude.
mur en ruine de l'oppidum
puits de l'oppidum






L'oppidum de la Courtine était défendu naturellement au sud-ouest par une falaise et au nord et à l'Est par un rempart long de 600m, fait d'un mur de pierre sèche d'une épaisseur de 3m à 6m, et de 5m de hauteur, ponctué de tours carrées. L'oppidum s'étalait sur 6 ha et comptait 1500 habitants en 200 av. JC, au moment de l'apogée de l'occupation.
Ce site permettait aux tribus celto-ligures, les Camatulici, de surveiller tout le littoral depuis l'île du Levant jusqu'à la Ciotat.
Vers 100 av. JC, il a été démantelé par les Romains.



Utilisé comme carrière à meules au XIXe s., le site aurait bien pu disparaître au cours du XXe s. 
( pierres  prélevées pour le concassage) sans l'intervention de Jean Layet en 1948 qui a permis la fermeture de cette carrière à ciel ouvert.
vue sur la mer

une meule

meule de basalte
La randonnée s'est poursuivi vers le col du Télégraphe où se trouve, à proximité, la grotte du Patrimoine, un abri utilisé comme bergerie depuis fort longtemps et qui a été restauré par l'association « les Chemins du Patrimoine ».

Ensuite, c'est la montée vers le télégraphe*...où les messages venant de Paris et destinés à l'amiral du port de Toulon ( terminus télégraphe ) étaient prioritaires sur  ceux qui allaient de Toulon à Paris (Toulon, Ollioules, la Cadière, Cereyste, Roquefort, La Penne/Huveaune, St Marcel, Marseille …). Et nos randonneurs ont trouvé intuitivement le signal de priorité envoyé à l'Amiral (sic)!


Télégraphe* : Premier système de communication rapide par signaux visuels sophistiqués (jusqu'à 8000 mots) et sans porteur de message ; Invention de Claude Chappe, mis en place par les révolutionnaires en 1793 et utilisé jusqu'au milieu du XIXe s. Temps moyen de la transmission de message entre Paris et Toulon : 2h30.
La randonnée s'est poursuivi jusqu'à la limite du territoire des communes d'Ollioules et d'Evenos, jusqu'aux bornes situées sur la crête du mont Croupatier...
Après le pique-nique, le chemin du retour nous a conduit jusqu'aux  ruines de la bergerie du Détras aux alentours de laquelle se trouve un enclos apié (rucher constitué de niches dans un mur en pierre sèche pour y loger les ruches pendant l'hiver. Appelé aussi maison des abeilles ou mur d'abeilles). Nous y avons aussi trouvé les traces d'une autre activité : le gemmage ( récolte de la résine du pin).
enclos apié du Détras

pot de gemmage
texte : Sylviane   photos : Sylviane J.Claude



mardi 13 novembre 2018

CAUSERIE DU 23 NOVEMBRE 2018


Nous vous invitons, à l'occasion de la sortie du nouveau livre de Marcel Guigou "Histoire[s] d'Auriol" à une causerie avec l'auteur, 

vendredi 23 novembre à 18h

à la salle de la Maison des Sports et de la Vie Associative (près du stade).

Pour vous donner un avant goût du riche contenu de l'ouvrage,  32 histoires racontent l'Histoire d'Auriol depuis  
l'an 1 000 jusqu'à l'an 2 000.