Nous vous adressons tous nos voeux pour la nouvelle année.
Bienvenue sur notre site - - - Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Auriolais - - - - - - - Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le parcourir que nous en avons eu à le créer.
samedi 30 décembre 2017
vendredi 15 décembre 2017
SORTIE DU 12 décembre 2017 : MARSEILLE
Le temps des
jours précédents n’a pas incité à la sortie !
Mais aujourd’hui un très beau soleil nous accompagnera toute
la journée.
Notre petite avance sur l’heure d’ouverture du Musée du
savon, nous permet de nous promener le long de cet ancien arsenal des galères construit sous Louis XIV, restauré en
une suite d’immeubles modernes.
Une chance il reste
encore une toute petite partie non restaurée et nous pouvons y admirer ses
anciens passages couverts, avec ses
balcons terrasses, ses grandes portes en ogive fermées de grilles en fer forgé
qui donnaient accès, après le temps des galériens ! à une multitude
d’ateliers d’artisanat.
Rue intérieure, quai de Rive Neuve |
Après cet aparté, nous entrons dans le Musée du savon de la Licorne.
Dans la 1ère
salle :
- les différents cubes
de savon marseillais dont nous connaissons presque toutes les marques, un
chaudron de cuisson, un alambic rapporté d’Etigny ! une lavandière, un moulin à huile et
sa presse, , une antique machine à laver, des vitrines où sont exposées
toutes les sortes de savon, une fresque chronologique de la fabrication du
savon et un panneau qui relate les recherches sur la saponification.
|
Lavandière |
moulin à huile |
Fresque chronologique de la fabrication du savon |
Dans la 2ème salle :
- les machines d’extraction qui vont nous permettre de faire nos petits cubes de savon personnalisés !
- la table des senteurs pour reconnaître les différents parfums.La visite du Musée terminée, nous passons faire des achats dans le magasin de vente de la Licorne.
Et c’est l’heure du repas que nous prenons, d’un commun accord, dans un des restaurants situé à quelques pas de là.
Après une bonne détente dans ce lieu agréable, retour au parking dont l’ascenseur nous conduit 5 étages plus haut au niveau de la rue neuve Ste Catherine.
Après avoir apprécié la vue sur la ville, visite du Musée des santons Marcel Carbonel :
- les crèches d’ici et d’ailleurs, les différentes techniques selon les pays et l’époque (terre cuite, bois, verre filé, plâtre, céramique…)
- les travaux des santonniers de renom.
- les santons habillés et ceux de nos crèches en différentes tailles.
Pendant que certains font leurs achats, visite de l’atelier en pleine activité de Noël.
crèche Carbonel |
santon Carbonel : cordonnier |
Et c’est à présent la montée vers St Victor, abbaye fondée au 5ème siècle par Jean Cassien sur l’emplacement d’une carrière, lieu de sépulture de la ville mais surtout de celle des martyrs.
Ce qui est aujourd’hui la crypte fut l’emplacement des premières chapelles sur lesquelles on construira au XIème siècle, l’église abbatiale.
L’âge d’or de St Victor fut de 950 à 1150 avec l’installation des Bénédictins.
Grâce aux indulgences, l’abbaye accrut considérablement son Patrimoine foncier dont fit partie Auriol…
Agréable sortie très
bien préparée qui a enchanté tous les participants.
texte : Renée Photos : J.Claude
mercredi 6 décembre 2017
lundi 27 novembre 2017
CONFERENCE DU SAMEDI 25 NOVEMBRE 2017
« L’eau :
du puits… au canal de Provence »
par Raoul Décugis.
Un vrai régal ! Un conférencier à la voix très audible
(pas d’ampli.), plein d’humour pour une conférence très, très, instructive.
Il nous rappelle que le problème de l’eau est plus que
jamais d’actualité.
Source de conflit entre les peuples due à l’augmentation de
la demande (agriculture intensive, piscine, golf…) alors que le réchauffement
climatique entraîne la sécheresse.
Le modèle provençal de la recherche de l’eau,
en usage il n’y a pas si longtemps, est donc utile à rappeler.
Il nous cite d’abord les
grands travaux d’irrigation :
-
XIIème siècle, premier canal de la Durance vers
le Vaucluse,
-
XVIème canal de Craponne,
-
XIXème le canal de Marseille,
-
XXème les barrages sur la Durance à Serre-Ponçon,
sur le Verdon à Ste Croix.
Mais avant, il y avait eu bien sûr les grands travaux des
Romains dont il nous reste les vestiges (Pont du Gard…) !
Puis il se délecte à nous rappeler toute l’ingéniosité des paysans pour disposer de
l’eau, car il pleut en Provence comme partout ailleurs mais de façon
irrégulière et l’eau doit être stockée, recherchée, protégée, économisée.
« Eici l’aigo
vau d’or ».
La recherche de l’eau, avec les sourciers, le captage des
sources, le transport de l’eau, les puits, ce sera l’occasion de nous expliquer ce
qu’est une ASA.
De magnifiques photos
de puits fermés ou ouverts, dans la campagne, près des maisons ou à l’intérieur
de celles-ci, de puits publics, de citernes, de bassins, de mines d’eau,
d’aiguiers, de norias, d’éoliennes, de sembles et enfin le puits aérien de
Trans-en-Provence, passant alternativement de notre Provence aux pays de climat
méditerranéen.
Au passage il nous
fait connaître les lois régissant le « Patecq ».
Et nous arrivons au Canal de Provence et à ses 5000 kms de
canaux qui irriguent actuellement les régions déficitaires. Tout est pour le
mieux actuellement !
Mais avec le réchauffement climatique, le déficit en neige,
le retrait des glaciers, la sécheresse, l’accroissement de la population, nos
habitudes qui ne sont plus économes, en sera-t-il toujours ainsi ?
Et avant de terminer, petit clin d’œil pour rappeler tous
les Saints qu’on implorait pour voir
tomber la pluie !
Public très attentif et qui s’attarde en posant des
questions.
texte : Renée Photos : Rémy
vendredi 17 novembre 2017
SORTIE DU 13 NOVEMBRE 2017 : MONT FARON - LE CASTELLET
Le Mont Faron, qui domine Toulon à 584
m d'altitude offre un vaste panorama maritime, qui s'étend des îles d'Hyères au
Bec d'Aigle de La Ciotat.
La visite du mémorial offre donc
l'occasion d'une belle promenade touristique, l'accès au Faron pouvant s'effectuer
soit par téléphérique (hélas pas pour nous en raison de très fortes rafales de
vent), soit par une route taillée en corniche que nous avons parcourue tous
bien emmitouflés dans les voitures.
C'est le général de Gaulle, président
de la République, qui voulut qu'un mémorial rende hommage aux combattants de
l'armée B et commémore le débarquement allié d'août 1944 auquel les troupes
françaises avaient massivement participé.
En effet, ce 15 août 1944, en
Provence, les Alliés avaient lancé un deuxième débarquement, deux mois après
celui de Normandie, avec pour nom de code Dragoon. Il avait pour objectif
d'établir une tête de pont entre Agay et Cavalaire, et de conquérir les ports
de Toulon et de Marseille, avant de remonter le long du Rhône et de faire la
jonction avec l'armée de Patton venue de Normandie. Un fait historique crucial
dans la libération du pays
Ce mémorial avait été inauguré par le
chef de l’Etat le 15 août 1964.
Mais le 15 août 2014, lors des
célébrations du 70ème anniversaire du débarquement de Provence, François
Hollande avait annoncé la rénovation du site.
C’est chose faite en 2017. Il vient
d’être complètement repensé pour devenir le Mémorial du Débarquement et de la
libération en Provence.
Deux parties le composent : la
première est consacrée à l'évocation historique. Dans des salles d'expositions,
photographies, maquettes, armes et uniformes, rappellent le déroulement du
débarquement et ses différents épisodes.
Dans une salle audiovisuelle, un écran
géant animé, de 17 m de développement, représente la côte provençale, d'Anthéor
à Marseille, et fait revivre dans leurs grandes lignes toutes les opérations,
depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu'à la libération de Marseille.
Un
film, composé d'images prises lors du débarquement, est projeté sur un écran de
cinéma.
La seconde partie
concerne davantage le souvenir. Beaucoup d'objets personnels apportent à cette
exposition une touche émotionnelle
A l'extérieur des bâtiments se situent
un canon antichar, un canon antiaérien, ainsi qu'un tank Sherman amené là à
titre symbolique. Sur le muret qui longe la montée vers le mémorial, plusieurs
plaques ont été apposées à la mémoire de combattants.
La visite terminée, impossible pour
nous de pique-niquer comme prévu, étant donné la force du vent qui fait tomber
les branches des pins et nous empêche même d’avancer sans nous tenir. Nous
optons donc pour un déjeuner dans la guinguette située à environ 2kms du site.
Le repas terminé, direction Le
Castellet.
C’est un superbe petit village médiéval, perché au sommet d’un
promontoire. On y trouve de jolies petites places bordées de maisons anciennes
soigneusement restaurées. On peut y entrer par 2 belles portes dont une fortifiée et parcourir les ruelles en pentes,
jalonnées de nombreuses boutiques d’artisanat et de galeries de tableaux.
Après avoir courageusement arpenté le village (en raison du fort vent et de la chute des températures) nous reprenons le chemin du retour, les poumons régénérés par le grand bol d’air de toute cette journée !
texte : Chriss Photos : Rémy
lundi 23 octobre 2017
SORTIE DU VENDREDI 20 OCTOBRE 2017
Les mines d’eau de Pinchinier - le Village de Roquevaire
15
participants motivés pour effectuer la journée complète.
Départ du
chemin DFCI du Régagnas.
Près des
premiers enclos de la Manade, Jean Paul Estienne et Jérôme Mille nous font découvrir
les deux grands bassins, à sec, de la fabrique de soude, puis nous
emmènent vers la source qui les
alimentait.
On peut voir
encore le fossé dans lequel elle coulait mais les courageux qui y sont
descendus n’ont pu y trouver que des tuyaux plus récents, la voûte de la source
étant effondrée.
Encore une
petite grimpette et nous arrivons à la fabrique de soude : des murs en
ruine délimitent un espace d’environ 200 m2.
Sylviane
nous propose d’écouter sur le portable de Régine ce qu’en dit Mr Pelissier ancien maire de la
Bouilladisse. Il en parle sur « les voix du patrimoine » :
fabrique qui produisait en 1820, pour les savonneries de Marseille, la soude à
partir de cendres de plantes (salicorne, soude, kali soda), de calcaire et de
soufre et grâce bien sûr au charbon des
mines du terroir, mais qui ne sut pas se mettre au procédé chimique Leblanc…
Les
valeureux marcheurs grimperont encore pour trouver sous le Régagnas la dernière
mine d’eau dans laquelle ils entreront, elle est aussi à sec.
Retour au
point de départ et descente vers les Pinchiniers où nos guides nous montrent
une 4ème source, et un petit cabanon troglodyte.
C’est
l’heure du pique-nique que nous prenons près d’une 5ème source, avant
de nous essayer à découvrir nos talents de sourcier sous la conduite de Jean-Paul.
14h :
nous retrouvons Christian Ollivier et nos Amis de l’Association ASPCR devant la Mairie de
Roquevaire :
- visite de l'église face à la maison De Flotte ( d'où sa situation particulière), autel Mérovingien et un tableau classé, orgues exceptionnels de 5 000 tuyaux commandés par fibre optique.
- visite de l'église face à la maison De Flotte ( d'où sa situation particulière), autel Mérovingien et un tableau classé, orgues exceptionnels de 5 000 tuyaux commandés par fibre optique.
- Nous nous
dirigeons vers la montée du Calvaire pour voir la tour de l’horloge, reste
de l’église médiévale. Nous admirons la magnifique table d’orientation et ses motifs
en bronze de Fr. Lascour et bien sûr le paysage.
- Ensuite
descente dans le vieux village en cours de restauration pour voir l’ancienne
Mairie, le pont Napoléon et le moulin avant d’atteindre le lit de L’Huveaune
que nous remontons jusqu’aux 2 lavoirs restaurés de Ste Anne.
- Nous visitons
à présent, avec Anne Claire Chaix, la chapelle St Vincent bâtie à l’époque
mérovingienne sur une nécropole romaine, reconstruite en style roman avant
1056, étayée actuellement afin de la sauvegarder.
- Visite du
Musée de la Ville pour ceux qui ne le connaissaient pas.
Une journée très agréable et instructive.
Texte : Renée photos : Rémy
Inscription à :
Articles (Atom)