mercredi 23 juillet 2014

Mardi 22 juillet 2014 : bénédiction de l'oratoire de Roussargues

Bénédiction de l'oratoire de Roussargues
par le Père Ch.Sighieri
 
C'est devant une assemblée nombreuse, malgré l'éloignement du lieu et l'absence de transport en commun pour s'y rendre, que s'est déroulée la bénédiction de l'oratoire de Roussargues, restauré par les soins de l'ASPA.
Nos remerciements vont :
Au propriétaire de Roussargues et  à EDF (dont c’est la réserve de chasse), pour leur compréhension,
A notre élue du patrimoine qui est à l’initiative de cette restauration et qui n’a jamais ménagé sa peine,
A Monsieur le Curé, pour son soutien,
A Madame France Dénoly qui a réalisé ce magnifique bas-relief de Ste Madeleine,
Mais aussi aux membres du bureau de notre association qui ont accepté cette dépense et surtout ont permis de la réaliser en utilisant leur matériel informatique et leur fournitures personnelles,
Merci à vous tous car ce sont vos cotisations, vos dons, les achats de nos livres qui ont complété les économies réalisées sur les subventions de fonctionnement reçues.
Considérez cet oratoire comme votre bien à tous.
Situé dans le Privé, non visible de la route, aucun mécène n’a voulu s’y intéresser.
 
Restaurer un oratoire de cette importance sans faire disparaître ses caractéristiques n’a pas été une mince affaire. Après avoir fait exécuter  en plusieurs étapes le gros œuvre par un maçon, nous n’étions pas satisfaits  du résultat. La finition nous la devons à Rémy Smaniotto de l’ASPA qui l’an dernier à cette même époque, malgré la chaleur et l’isolement du lieu, s’est chargé d’ôter le crépis non conforme, de tailler les pierres qui empêchaient de voir le bas-relief, de refaire le bénitier.
Merci aussi à Marc Sorabella  qui a travaillé  sur la sécurité de la grille et à J.M.Girard qui a teinté les pierres neuves, enfin au groupe qui a réalisé la fixation du Bas-relief.
L’ASPA est heureuse d’avoir pu mener à bien cette restauration  qui témoignera ainsi  encore pendant de longues années du passage des Compagnons sur le Chemin de la Ste Baume.
 

 
 
Après la cérémonie, c'est avec plaisir que nous avons partagé le "pot de l'amitié", dans un cadre enchanteur, autour des tables dressées pour la circonstance.





samedi 19 juillet 2014

Sortie du mardi 15 juin

Une Sortie Permaculture.
Qu’est que la Permaculture ?
C’est un art de vivre qui associe l’art de cultiver la terre pour la rendre fertile indéfiniment avec l’art d’aménager le territoire.
Ce mouvement remonte à 1970. Deux australiens Mollison et Holmgren devant les dégâts de l’agriculture de leur pays prônent une agriculture qui serait  pérenne…
Une expérience à Auriol, en colline, à 360 m d’altitude.
Nous sommes 7 invités.
Terrain relativement plat, petites parcelles entourées de feuillus : chênes blancs, frênes, érables champêtres.
 
 
Espaces remplis de planches de culture parallèles, recouvertes de paille et herbe sèche, sur lesquelles poussent en mélange : pommes de terre, fèves, salades qui sont grainées à présent.
Plus loin :  -  haricots, courgettes, poireaux, un melon qui est le fruit des semis de l’an dernier.
                   -  fraisiers, épinards, échalotes.
Dans une autre parcelle :   -  tomates, concombres
                                                -  aubergines, poivrons, blettes grainées.
 
Mais aussi des fleurs : œillets d’Inde, soucis. 
Pas de densité des plantes. « Je n’ai sans doute pas assez apporté de soins lors de la confection des planches de cultures » dit notre interlocutrice.
Car si le  labour dégage le CO2 contenu dans la terre et tue la micro faune, tout ici repose sur la confection de ces planches qui resteront immuables.
Mélange de terre, de compost, de bois fragmenté (branches passées au broyeur, troène à éviter, aussi dans le compost), de fumier mûr (de poules, de chevaux ou de brebis), de cendres de bois de chêne, que l’on dresse en buttes pas trop larges entourées d’un espace pour marcher. Elles sont perpendiculaires à la pente du sol mais la meilleure exposition est une orientation Nord Sud.
L’arrosage se fait au pied des plantes, tous les 5 jours (pas mal, en juillet !)
Les graines ne sont pas celles d’hybrides, on réutilise les graines obtenues ou on les achète si besoin à « Biogerme » , à « Kokopelli », à la ferme de Ste Marthe ,"Pépinière gourmande" à Aubagne , zone des Paluds (derrière Alinéa), "Graines indociles" à Bras.
Les plantes qui ont fini leur cycle de vie sont coupées et non arrachées.
La présence de petits arbres fruitiers, tel le pêcher est recommandé. L’ombrage d’un albizia n’est pas à déconseiller.
Ici ce que la personne recherche : la conservation de toute la micro faune qui enrichit la terre, les économies d’arrosage, le non épuisement de la fertilité de la terre, une agriculture bio, une conservation de ses graines, une économie d’énergie (car les planches de cultures ne sont pas refaites).
Elle est en bonne voie.