Sur le chemin de Gayassu
« Au fil de
l’histoire
Les abords de Correns sont occupés dès le néolithique. La
Grotte de Sous-Ville, à quelques centaines de mètres du village, témoigne d’un
habitat sous roche utilisé du cinquième au deuxième millénaire avant JC.
Cependant, Correns naît véritablement au Xe s. lorque la
famille signeuriale des Châteaurenard de Brignoles donne à l’abbaye de
Montmajour, près d’Arles, les terres de Correns. La communauté bénédictine de
Montamajour fait alors bâtir à Correns un prieuré « Sainte marie »
sur les lieux dits actuels de Sous-Ville et d’Ascaou. Une église est bâtie au
XIe s. et une communauté villageoise s’organise autour de ce prieuré. Vers le
XIIIe s. un château féodal est érigé. Au cours des siècles qui vont suivre, le
village va se développer. Il s’étend hors des remparts au XVIIe s.
Au XIXe s. la population diminue considéralement. Aujourd’hui
la qualité de vie préservée est un atout majeur. L’économie locale se fonde
principalement sur la vigne, le vin blanc très réputé, l’huile d’olive et
l’artisanat. »
(Texte extrait des
panneaux d’information de la ville)
« La porte St germain
Au
moyen-âge, des remparts protègent le Fort Gibron et les habitations qui le
ceinturent. Cette porte en plein cintre datant du XIVe s. était équipée d’une
herse . Elle est appelée « porte Saint Germain » car la tradition
orale rapporte que le Saint évêque Saint Germain l’Auxerrois l’emprunta en
revenant d’un voyage à Rome. Il est devenu le Saint patron de la commune de
Correns. »
« Le fort Gibron
« Les moines de Montmajour, installés au prieuré « Sainte
Marie », à huit cents mètres du village actuel(N-O) sont aussi seigneurs
de Correns et manifestant leurs droits en faisant ériger cette fortification au point culminant d’une
butte. Peu à peu les habitants quittent les quartiers de Sous-Ville et d’Ascaou
pour se regrouper autour de ce fort.
Le fort Gibron se compose d’un donjon, d’anciennes
granges et d’une tour horloge postérieure à l’ensemble médiéval.
On sait qu’en 1567, le fort est toujours gardé par une
petite garnison. Par la suite il va être divisé en divers corps d’habitations.
En 1790 il est désigné « maison seigneuriale avec auditoire de
justice ».
« Il subit
au cours des siècles divers aménagements. La commune aujourd’hui propriétaire
du monument a organisé une important campagne de restauration en 2008 »
(Les Textes sont extraits des panneaux d’information de la
ville).
Sur le chemin qui mène vers
la grande écluse et l’enclos de Gayassu…
Notre balade nous fera
découvrir un espace de colline où ont été aménagés des restitutions de four à
chaux, cabane de charbonniers, norias, et apiès.
Une très agréable
balade dans des paysages enchanteurs !
texte : Sylviane Photos :