A l'approche des fêtes nous vous souhaitons de passer un très joyeux noël et que l'année prochaine nous fasse oublier les jours difficiles vécus en 2021.
Bien amicalement.
Bienvenue sur notre site - - - Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Auriolais - - - - - - - Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à le parcourir que nous en avons eu à le créer.
A l'approche des fêtes nous vous souhaitons de passer un très joyeux noël et que l'année prochaine nous fasse oublier les jours difficiles vécus en 2021.
Bien amicalement.
visite du 08 / 12 /2021
Ce mercredi 20 décembre 2021, notre groupe composé de 14
personnes a été très bien accueilli au musée des gueules rouges à Tourves.
Nous avons benéficié d'une visite guidée qui nous a
permis de remonter le temps. Dans une friche industrielle ( c'est à dire les
anciennes cuves de la cave coopérative de Tourves qui ont été ouvertes sur un
côté) le Musée s'est ouvert en 2012 sur l'impulsion du maire Maurice Contans,
issu d'une famille de mineurs qui voulait conserver la mémoire de
l'exploitation minière de la bauxite et ce, malgré un incendie de la toiture
en 2010.
Découverte en 1821 sur la commune des Baux de
Provence, ce minerai prendra le nom de bauxite.
Les premières extractions se font à Cabasse en 1873.
Nous commençons par la visite de la galerie. Les
techniques anciennes d'extractions sont mises en scènes, avec les wagonnets que
l'on poussait dès que les enfants avaient 18 ans, puis à l'aide de mules et de
mulets, enfin par un "locotracteur".
La mécanisation de l'extraction va soulager le travail
jusqu'à l'automatisation de l'évacuation.
La dernière mine ferme ses portes en décembre 1989 à
Cabasse malgré les grèves.
Nous nous rappelons le passage des camions de bauxite
dans Auriol pour alimenter l'usine Péchiney de Marseille.
Les différents étages du musée nous renseignent sur les
différentes bauxites dans le monde, sur l'organisation et les métiers de la
mine, la présence de l'aluminium dans notre vie quotidienne, son utilisation
dans la cuisine (cocotte-minute, plats, vaisselle,.....).
A Auriol, dès 1862, on a extrait du « minerai
alumineux ». Ce courrier tiré
des archives communales (AC 1R1*) nous permet de situer la mine , la durée de
l'exploitation, la quantité de minerai extraite et d'identifier la société
d'exploitants qui deviendra la société Péchiney ( doc wikipedia**).
* AC. 1R1
Registre des courriers (transcription)
« Le 28 mai 1862 – Courrier à Mr
Merle, négociant à Alais ( Gard)
D'après un traité passé administrativement le 9 février
1861, la commune d'Auriol et M. Wolski ingénieur agissant en votre nom, il vous
a été cédé le droit d'exploiter et d'extraire du minerai alumineux dans une
partie de la forêt communale d'Auriol pendant 9 années à partir du jour de
l'arrêté d'autorisation de l'autorité supérieure intervenu le 23 mars 1861
L'indemnité à payer à la commune d'Auriol était fixéed à
raison de 50 centimes par tonne de minerai tiré mis en charrette et pesé sur la
bascule publique mais le minimum d'extraction est de 250 tonnes par ans et
l'indemnité annuelle s'élèvera au moins à 125 fr.
Le paiement de cette indemnité doit avoir lieu dans la
caisse du receveur municipal d'Auriol en une seule fois à chaque fin d'année du
bail.
J'ai l'honneur de vous prier de faire verser chez ce
comptable l'indemnité de 125 fr échue le 23 mars dernier »
** https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_des_produits_chimiques_d%27Alais_et_de_la_Camargue
« La Compagnie
des produits chimiques d'Alais et de la Camargue est fondée le 24 août 1855 par le
chimiste Henry Merle et Jean-Baptiste Guimet, pour produire de
la soude à Salindres, le « berceau
de l'aluminium », dans le Gard. Le nom d'Alais
correspond à la ville d'Alès. Salindres étant proche des vignobles de l'Hérault, alors ravagés par le mildiou, une large extension
fut donnée à la production de sulfate de cuivre, premier de la série
des produits pour la défense des cultures.
En 1860, Henry
Merle décide de diversifier
les activités de son entreprise et se lance dans l'aluminium, métal cher et peu
utilisé, dont elle aura le quasi-monopole de la production
en France par des procédés chimiques pendant trois décennies.
La Compagnie des
produits chimiques d'Alais et de la Camargue, ... est l'un des deux grands groupes industriels à
l'origine de la fusion de 1921 avec la SEMF de Paul
Héroult,
qui la voit rebaptisée « Compagnie de Produits chimiques d'Alès, Froges et
Camargue », pour intégrer le nom de Froges, en attendant de prendre le nom
de Péchiney en 1950."
***Autre référence bibliographique locale :
Article « La bauxite de la Sainte Baume » par Yohann Offant et
Jean Jacques Salone dans la revue Pays Sainte-Baume N° 27
Texte : Geneviève Photos : Sylvie
les 11 et 12 DECEMBRE 2021
Lors du 27eme marché de Noël
d’Auriol, l’ASPA assurait la visite commentée de la Salle du Trésor d’Auriol au
musée Martin-Duby où se tenait également l’exposition « 14-18 ».
Salle du Trésor |
Tenues de gradés |
Vie quotidienne |
FORUM DES ASSOCIATIONS 2021 samedi 11 septembre
JOURNEES DU PATRIMOINE 2021 samedi 18 et dimanche 19 septembre
Le musée
Martin-Duby attire toujours de nombreux
visiteurs friands d’une histoire locale connue mondialement. 100 visiteurs ont
été accueillis.
Visite du vieil Auriol
– Devant la porte de la ville moyenâgeuse fortifiée.
Publication facebook de la commune
d’Auriol.
Bravo à tous les membres de l'Aspa mobilisés lors des trois manifestations de ce mois de septembre 2021. Les Feriae Aureoli, Le Forum des associations et les Journées du Patrimoine.
samedi 4 et dimanche 5 septembre 2021
BILAN DE LA PARTICIPATION DE L 'ASPA
Lors de la
manifestation des « Feriae Aureoli » organisées par la municipalité d’Auriol, l’ASPA a pris sa part
d’animations.
Nous proposions également une visite guidée et commentée de la ville « A la recherche du Trésor ». Un plan de ce circuit était proposé sur le stand de l’ASPA . A chacune des cinq étapes , l’ASPA avait affiché des panneaux d’information retraçant les moments forts de l’histoire de chacun des monuments.
Ce
document a été proposé au public pour lui permettre de faire un parcours en
autonomie. Il a, en fait, été une bonne publicité le samedi matin, pour faire
revenir les visiteurs pour une visite commentée.
Aureolus - Répondre à une question tirée au sort, permettait aux enfants accompagnés de leurs parents, de gagner la médaille de la Ville. 20 enfants ont réussi avec des étoiles plein les yeux.
« La laïcité
c’est la liberté de conscience pour tous ».
S’interroger
à propos des lois qui organisent notre vie sociale et qui garantissent un
« vivre ensemble »respectueux de tous, voilà le fil conducteur de la
conférence donnée par M. Robert Lazennec du CDEEP ce vendredi 12 novembre, à la
bibliothèque municipale,.
Il
a ensuite retracé l’évolution des idées depuis le XVIe siècle jusqu’à la loi de
séparation des Eglises et de l’État du 9 décembre 1905, loi qui garantit le
libre exercice des cultes sous les seules restrictions du respect de l’ordre
public.
Cette
loi était illustrée d’exemples de situations rencontrées dans la vie
quotidienne.
Sachant qu’elle ne s’exerce pas sur tout le territoire français, et qu’elle est fort mal connue dans la population, le débat avec le public, composé d’une quinzaine de personnes, s’est alors orienté vers les moyens de mieux faire connaître les principes de la laïcité.
Pour
en savoir plus :
·
Un
flyer du CDEEP - Centre départemental Etudes et Education Populaire -
« Comment définir la laïcité » est disponible à l'adresse :
https://laicite.fr/wp-content/uploads/2015/04/fiche-laicite-cdeep.pdf
·
l’Aspa
tient à votre disposition et sur demande un document (8 pages A4) rédigé par
R.Lazennec
Notre groupe de 12 personnes se retrouve devant l’entrée d’accès au site. Nous découvrons sur notre chemin des sarcophages creusés dans la pierre.
Nous sommes impressionnés par le plus vaste abri naturel de la région (800 m2). Cet abri sous roche a été occupé à différentes époques, le chemin passe d’ailleurs dessous. Sur les parois il existe des traces d’ancrage permettant de recevoir des poutres afin de fermer la baume. Une lame de silex de 52 cm permet de penser à une occupation dès le néolithique.
Troisième et dernier rempart où l’on remarque les meurtrières.
Puis nous nous sommes séparés en deux
groupes. Un groupe a rejoint la sortie par un escalier “secret” qui reste
encore une énigme. Il est constitué de
60 marches creusées à même la falaise. L’autre groupe est revenu sur ses pas.
Nous avons pris notre repas de midi près
du pont Julien qui enjambe le cours du Calavon situé sur l’antique Via
Domitia après les gorges de Roquefure.
Cet itinéraire reliait Rome à la
péninsule Ibérique en traversant le Sud de la Gaule.
Après notre pique-nique nous avons rejoint le village de Goult.
Nous avons découvert un site paysager
réhabilité par l’APARE .
C’est une association qui a réalisé un conservatoire des terrasses en cultures afin de garder en mémoire le savoir-faire pour construire des murs en pierres sèches et des bories. Ces terrains biens exposés, à l’abri du vent sont propices à la culture de l’olivier et de l’amandier.
texte :
Geneviève photos : Geneviève J.Claude