Une Sortie
Permaculture.
Qu’est que la
Permaculture ?
C’est un art de vivre
qui associe l’art de cultiver la terre pour la rendre fertile indéfiniment avec
l’art d’aménager le territoire.
Ce mouvement remonte
à 1970. Deux australiens Mollison et Holmgren devant les dégâts de
l’agriculture de leur pays prônent une agriculture qui serait pérenne…
Une expérience à Auriol,
en colline, à 360 m d’altitude.
Nous sommes 7
invités.
Terrain relativement plat, petites parcelles entourées de
feuillus : chênes blancs, frênes, érables champêtres.
Espaces remplis de planches de culture parallèles,
recouvertes de paille et herbe sèche, sur lesquelles poussent en mélange :
pommes de terre, fèves, salades qui sont grainées à présent.
Plus loin : - haricots, courgettes, poireaux, un melon
qui est le fruit des semis de l’an dernier.
- fraisiers,
épinards, échalotes.
Dans une autre parcelle : - tomates, concombres
- aubergines, poivrons, blettes grainées.
Mais aussi des fleurs : œillets d’Inde, soucis.
Pas de densité des plantes. « Je n’ai sans doute pas
assez apporté de soins lors de la confection des planches de cultures »
dit notre interlocutrice.
Car si le labour
dégage le CO2 contenu dans la terre et tue la micro faune, tout ici repose sur
la confection de ces planches qui resteront immuables.
Mélange de terre, de compost, de bois fragmenté (branches
passées au broyeur, troène à éviter, aussi dans le compost), de fumier mûr (de
poules, de chevaux ou de brebis), de cendres de bois de chêne, que l’on dresse
en buttes pas trop larges entourées d’un espace pour marcher. Elles sont
perpendiculaires à la pente du sol mais la meilleure exposition est une
orientation Nord Sud.
L’arrosage se fait au pied des plantes, tous les 5 jours
(pas mal, en juillet !)
Les graines ne sont pas celles d’hybrides,
on réutilise les graines obtenues ou on les achète si besoin à
« Biogerme » , à « Kokopelli », à la ferme de Ste Marthe
,"Pépinière gourmande" à Aubagne , zone des Paluds (derrière
Alinéa), "Graines indociles" à Bras.
Les plantes qui ont fini leur cycle de vie sont coupées et
non arrachées.
La présence de petits arbres fruitiers, tel le pêcher est
recommandé. L’ombrage d’un albizia n’est pas à déconseiller.
Ici ce que la personne
recherche : la conservation de toute la micro faune qui enrichit la terre,
les économies d’arrosage, le non épuisement de la fertilité de la terre, une
agriculture bio, une conservation de ses graines, une économie d’énergie (car
les planches de cultures ne sont pas refaites).
Elle est en bonne voie.
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