Le départ
est donné ce lundi 19 février pour visiter la forcerie de Bernard Vial, l’un
des derniers mimosistes traditionnels à Tanneron(ce métier est très peu connu,
la culture de cet arbre étant localisée). Après un début de trajet sur l’A8 nous
sortons aux Adrets et nous empruntons une pittoresque route qui sinue au cœur
du massif, entre les plantations de mimosas. C’est la bonne période : les
arbres sont fournis et partout le jaune vif illumine les collines !
Nous arrivons chez Mr Vial en même temps que 2 cars de Lyonnais.
Le temps d’admirer la vue
superbe de la côte qui s’étend de Mandelieu à Nice,
nous nous joignons à ces
groupes afin de pénétrer dans la serre qui renferme des agrumes, des
strelitzias, des eucalyptus et bien sûr des plants de mimosas.
Là, le
propriétaire nous énumère les 4 variétés les plus commercialisées (le Rustica,
le Floribunda, le Mirandole et le Gaulois qui a sa préférence) parmi les 1200
variétés existantes. Cette plante, originaire d’Australie fut ramenée par le
capitaine Cook. Elle pousse à merveille à Tanneron.
Il nous prodigue
quelques conseils pour replanter les arbustes présentés en pots (enfoncer le
plant dans de la terre de bruyère et le couvrir bien au-dessus de la greffe) et
comment conserver les bouquets fleuris pendant plusieurs jours (vendus prêts à
fleurir, protégés par des plastiques et accompagnés d’un sachet de Chrysal
Mimosa).
Ensuite
c’est la présentation de la forcerie, qui n’est plus utilisée de nos jours, les
techniques pour faire fleurir le mimosa ayant évolué.
A l’époque,
les bouquets étaient stockés sur les étagères de cette pièce. A l’entrée se
trouvait une grande cuve alimentée d’eau bouillante et fermée par un couvercle.
La vapeur produite circulait dans des tuyaux, chauffait l’alcove entre 20° et
23° C avec 95% d’humidité et venait « forcer », en quelques heures les
bouquets à fleurir.
L’autre
tradition de la famille Vial étant l’apiculture, se fut, pour certains d’entre
nous une dégustation de miel et de sirop au mimosa.
L’heure du
repas sonnant, et Mr Vial nous ayant aimablement proposé de nous installer dans
la serre, nous récupérons nos sacs de victuailles et sommes ravis de pouvoir
manger à table, à l’abri du vent bien vif.
Retour à nos
véhicules pour rentrer par la côte de l’Estérel : Mandelieu, Théoules,
Agay, la plage du Dramont (débarquement des alliés en Provence le 15 Août
1944), sur laquelle nous nous arrêtons un moment, St Raphael, Fréjus……
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