Le site d'Olbia :
Avant de franchir la porte de la colonie on peut observer les épaisses fortifications (le rempart) flanquées des restes d’une tour.
Une partie du rempart |
Si les vestiges sont connus depuis le 19ème siècle, ce sont plusieurs campagnes de fouilles archéologiques – la première a débuté en 1947, la dernière s’est terminée en 2008 – qui ont permis aux lieux de devenir un site unique en son genre.
La ville d’Olbia (qui signifie
« la bienheureuse ») est située sur un léger promontoire avec vue
imprenable sur la mer.
Dans les flots, on devine un tombolo (débris d’une
ancienne digue) qui protégeait un port de lagune.
La cité-forteresse Grecque est dessinée selon un carré
parfait. Fondée
par Marseille à partir au 4ème siècle avant J. C, elle a abrité des
soldats-colons, des pêcheurs, des agriculteurs, dont la principale mission
était de sécuriser le commerce maritime, de le protéger des pirates, nombreux
sur la zone.
Les vestiges grecs et romains mis à
jour vers 1910 permettent de découvrir quatre quartiers identiques délimités
par 2 voies perpendiculaires, des îlots d’habitations divisés en maisons avec
des rues aménagées, des trottoirs, des égouts, un puit central, des boutiques, des
thermes et 2 sanctuaires.
Le puits de la cité |
Restes du puits aujourd'hui |
Mais en 49 avant J.C, la région d’Olbia sera occupée par César et l’empire romain. Pourtant, le site ne sera pas détruit mais, au contraire, amélioré. Il va alors basculer vers un centre de services et d’accueil de personnes de passage grâce à l’ouverture de bains thérapeutiques.
Après la chute de l’Empire Romain, le site sera abandonné. Il faudra
attendre le Moyen Âge, et le 13ème siècle, pour voir l’endroit reprendre
une activité, religieuse cette-fois. L’abbaye cistercienne de Saint-Pierre de
l’Almanarre sera construite en 1221. Occupée par des moniales, elle sera abandonnée,
au XIVe siècle, suite à une
attaque des Sarrasins.
Végétation rencontrée :
Vipérine |
Les anciens salins :
Visite des anciens salins sans le guide prévu (obligations personnelles), ce qui nous a privé de certains espaces. Mais découverte botanique des plantes halophiles.
Achetés par le Conservatoire du Littoral en septembre 2001, ils sont aujourd’hui dédiés au tourisme, l’endroit étant devenue une zone naturelle protégée permettant la découverte de la faune et de la flore. Les étangs servent d’abris à de nombreux poissons évoluant en eaux saumâtres, ce qui attire les oiseaux tels que hérons, aigrettes… les prairies plus ou moins temporairement inondées accueillent des orchidées ou des petites plantes à bulbe… Cette végétation est aujourd’hui protégée.Peu d'oiseaux à observer : hérons cendrés, aigrettes, flamands roses. Ensuite visite de la maison de la Nature.
Achetés par le Conservatoire du Littoral en septembre 2001, ils sont aujourd’hui dédiés au tourisme, l’endroit étant devenue une zone naturelle protégée permettant la découverte de la faune et de la flore. Les étangs servent d’abris à de nombreux poissons évoluant en eaux saumâtres, ce qui attire les oiseaux tels que hérons, aigrettes… les prairies plus ou moins temporairement inondées accueillent des orchidées ou des petites plantes à bulbe… Cette végétation est aujourd’hui protégée.Peu d'oiseaux à observer : hérons cendrés, aigrettes, flamands roses. Ensuite visite de la maison de la Nature.
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