mardi 5 avril 2016

SORTIE DU 4 AVRIL 2016 : La Sainte Baume


 la Ste Baume avec l’Ecomusée Ste Baume.
 

Nous sommes accueillis par Mr Bontemps qui après nous avoir fait admirer la façade de l’Hostellerie restaurée en 1860, nous y fait entrer pour découvrir le Portail de François 1er.
Ce portail était celui de la grotte Ste Madeleine offert par ce roi qui y fit trois pèlerinages, puis il devint autel du calvaire dans la grotte, encadrement de cheminée dans le musée de l’hostellerie et enfin portail intérieur de celle-ci.
La chapelle néo-romane avec des tableaux de la fin du XIXe et le bas-relief en marbre de la Chapelle des Parisiens.
Malgré le temps incertain nous partons vers la forêt où notre guide nous fait découvrir les différentes essences de feuillus ainsi que les plantes  Berce, Hépatique, Euphorbe,  Mercuriale, Daphné à feuille de laurier….
 
 
Nous atteignons le monument des Compagnons et tout en lisant les inscriptions, notre guide nous retrace l’histoire du Compagnonnage.
En sortant de la forêt c’est un rapide  rappel de la géologie du lieu.


 
Nous avons un 2ème guide,  Jean-Marc Thénoux et 2 nouvelles recrues et en route pour le piquenique  qui se fait avec quelques apparitions furtives de soleil, à l’abri de la glacière de Pivaut.  
Nous remontons vers  la  porte de déchargement où nous écoutons l’histoire de la glace puis vers  les  bassins de glaciation et enfin la visite de la glacière avec quelques lampes électriques  gentiment prêtées.
Nous reprenons les voitures pour aller voir l’oratoire de Miette sur le chemin des Rois.
Le tumulus des Béguines (VII S. avant JC) est tout près, nous y allons sans oublier de voir aussi  le gisement de bauxite.


Après avoir remercié notre guide, c’est le retour avec un petit arrêt  pour faire découvrir la  Tourne.

mercredi 30 mars 2016

SORTIE DU 22 MARS : ROUGIERS


La  visite du musée de Rougiers :

Dès notre arrivée dans la ville nous avons été accueillis par l’Association « il était autrefois Rougiers » en la personne de Mr Guigonnet qui nous a fait visiter le petit musée où sont exposés de nombreuses pièces issues des fouilles du Castrum St Jean et du village médiéval : monnaies, outils, vaisselles, pièces de vêtement, parures, tessons de céramique et tessons de verre témoins de l’activité de la verrerie implantée  au XIVe dans le village médiéval.



 
 

Le Piégu :
Oppidum celto-ligure de type éperon barré (comme le Baou Rouge d’Auriol)
615 m d’altitude, emplacement de l’ancien Rougiers.
Occupation : entre 150 et 60 ans avant J.C., au VIIIème  siècle lors des invasions Sarrasines.
Falaises sauf côté sud (mur de défense).
Une citerne de grande dimension.
Le peuple Celto-ligure :
 Antérieur à la période grecque.
Nous ne le connaissons qu’à  travers des écrits grecs et romains.
Il s’est bizarrement assimilé aux Conquérants (Grecs puis Romains), peut-être pour retrouver un statut plus confortable.
Le castrum médiéval  St Jean :
600 m d’altitude, crête parallèle à celle du Piégu.
Construction au XIIème siècle par la famille Seigneuriale « De Signes », propriétaires de terres autour d’Evenos, Ollioules et St Maximin.
  Site  privilégié par sa hauteur, proche de la Voie Aurélienne et de Marseille (par Nans et St Zacharie).
Edification d’un donjon carré, plus tard d’un logis seigneurial, d’une basse-cour où demeuraient les soldats et les domestiques, d’une chapelle, de tours rondes, de 2 citernes, de lices et de remparts.
Ruines conservées.
Mais aussi occupations plus anciennes :
Au Vème et VIème siècle  (fouilles)
Au XIème siècle,  de 1040 jusqu’à 1150 où il y a eu  destruction totale avec paiement d’une amende à l’abbaye de St Victor.
Déclin vers1300, mais installation d’un atelier de verriers de  1330 à 1345
Puis réoccupation des lieux lors de troubles (1360-1375, 1390-1420)
Le village médiéval :
 15 ilots.  Ce qui fait  29 maisons (de 20 à 40 m2, 60 m2 pour les « maisons bloc » à étages construites aux points stratégiques)
 Arcs pour soutenir les étages, pas d’escalier intérieur mais porte à chaque niveau (terrain en terrasses).
Construction soignée (moellons liés avec mortier blanc très dur).
Niches murales pour le rangement, portes fermées par barre coulissante dans  l’épaisseur du mur, plus tard par clef en fer.
Sol de terre battue, souvent âtre à l’extérieur ou dans une annexe.
Fosse-silos pour les grains, une grande  citerne.
Matériel important retrouvé aujourd’hui au Centre Louis Rostand à St Maximin :
130 monnaies; 2600 objets variés en os, pierre, métal, ivoire, verre ; 93.000 tessons de céramiques italiennes, catalanes, andalouses, maghrébines ; objets d’habillements et de parures ; peu d’outils.









 

dimanche 13 mars 2016

CONFERENCE DU SAMEDI 12 MARS 2016


Conférence  de Dominique Berthout archéologue :
 « Les lavoirs en Provence »
 

 
Après un recensement des lavoirs de la Drôme, des Alpes de haute-Provence, des B.du Rh. et du Var, le conférencier a écrit un livre « Provence des lavoirs », illustré par les aquarelles de Bernard Caramante.
 
 
 
 
 
C’est donc avec la projection du diaporama de ces très belles aquarelles en toile de fond que Mr Berthout va aborder tous les aspects des lavoirs :
 
 
Architecture,

 
Techniques de construction,









 
 
Conservation patrimoniale actuelle,
Vie quotidienne et Sociabilité, en Provence,
 
Les faits qui ont permis son évolution (loi impériale de 1851,  choléra, pollution des rivières par les industries, revendication des femmes).
Déclin puis abandon du lavoir collectif pour l’individuel et enfin la machine à laver.
Sans oublier de s’attarder sur l’étymologie du mot lavoir (du latin lavatorium)  et des diverses traductions dans les dictionnaires anciens, enfin  celle de 1790 : bac pour laver le linge !
Conférence très documentée, agréable qui a fort intéressé les personnes présentes.



mardi 2 février 2016

SORTIE DU 2 FEVRIER 2016 sur AIX EN PROVENCE


La maison Ste Victoire à St Antonin sur Bayon
Construite sur les ruines d’une ancienne porcherie, elle a été inaugurée en 1996. En 2006, le Conseil Général prendra en charge sa gestion.
Dans un paysage mondialement connu et un environnement naturel de qualité, la Maison Sainte-Victoire est située au pied du versant sud de la montagne qui porte le même nom.

 
Cet espace d'accueil espère sensibiliser les visiteurs à la fragilité de l’environnement grâce à des panneaux exposés sur les murs et quelques bornes interactives.
La salle d'exposition présente une très belle crèche ainsi qu’une table de Noël dressée avec le gros souper.
 
 
Dans la salle muséographique est projeté  un film (si on le demande) de 15mn qui évoque la Sainte Victoire. On peut y voir également, sur des panneaux, la petite faune de nos cours d'eau.  Des bornes interactives dans la dernière pièce exposent un travail sur le thème de l'eau puis sur les arbres et les animaux .
Le sentier de découverte qui aurait dû être aménagé le long du Bayon  ne propose au public que quelques rares  spécimens, dont certains sont inexistants sous les  balises  ou ne correspondent pas au texte affiché. On ne peut que le regretter.
On y trouve également  des ânes, un enclos  avec des poules et un coq, un bassin avec des canards.













Barrage Bimont
Le barrage Bimont se situe au nord-Ouest de la Ste Victoire, sur la route de Vauvenargues. Il a été construit de 1946 à 1952 par l’ingénieur Joseph Rigaud pour barrer le lit de la Cause et surtout pour retenir les eaux captées du Verdon.
Il mesure 180m de long pour 87,5m de haut et est constitué de 15 plots. Son épaisseur est de 17,40m au pied et de 4,30m en crêtes. Il a été financé, comme plusieurs grands travaux engagés après la guerre, par le plan Marshall.
Par sa conception (barrage voûte à double courbure-poids) il est extrêmement solide. Il s’appuie sur les rives. La société du canal de Provence en assure la surveillance.
Un grand parking permet de garer les véhicules près de la retenue qui affiche un manque d’eau évident en ce mois de février 2016.


Une courte promenade, sur un sentier balisé en jaune conduisant au barrage Zola, nous permet d’apprécier le site.
 

lundi 18 janvier 2016

CONFERENCE DU 16 JANVIER 2016


 «  l’agriculture dans notre territoire, réalités, innovations, préservation »

 
Avec Christine Coquio, professeur au Lycée Privé agricole de St Maximin « Provence Verte »  et Joël Guitard, administrateur « Terre de Liens »

Madame Coquio  présente tout d’abord :
-           le lycée : 500 élèves dont 200 internes, de la 4ème à la terminale. Certains sont recrutés après échec scolaire, les autres ont un projet. Ils sont  préparés aux diplômes suivants :
·        au bac technique STAV.
§  ‘’      professionnel SAPAT (service à la personne et au territoire)
§  ‘’              ‘’                vigne, vin.
§  ‘’               ‘’                SDE (élevage caprin et autres).
·        Préparation au BTS.
·        D’autres options : gestion de l’eau, hippologie, unité de formation par apprentissage (pour les 16 à 25 ans).
-          puis   la cantine scolaire et son évolution dans le temps :

·        Au début ce fut une cuisine familiale.

·        Avec  l’accroissement de l’effectif, le lycée opta pour une cuisine industrielle (Sodhexo).

·        Aujourd’hui, la direction a repris la gestion  en main avec la création d’une cuisine centrale (900 repas préparés, certains pour une autre école) ceci  grâce au développement de la ferme du lycée.

-           la ferme du lycée, implantée sur 10 à 12 hectares pratique le  lombric-compostage. Ses principales activités sont :

·        Elevage de chèvres et de brebis laitières, lapins, quelques poules pondeuses, cochons d’Inde, cochons vietnamiens.
·        Atelier de fromagerie : fromages et yaourts.
·        Serres maraîchères et champs de légumes, le tout en bio.
·        Vignes bio : vin et jus de raisin.
·        Elevage de volailles bio, abattues à Aubagne (3 fois 160 poussins pour l’année).
·        Culture de céréales,  blé, pois, pois chiches,  fourrages, graminées  pour les élevages.

Est ensuite évoquée la création  de la légumerie de 300 m2, recouverte de panneaux photovoltaïques qui permettra le lavage, le conditionnement, l’étuvage des légumes de la ferme ainsi que leur conservation.
Enfin elle nous présente les principaux partenaires du  lycée, la chambre d’agriculture, la Commune, la SAFER, l’ ADEAR (assoc.des employés agricoles et ruraux), AGRIBIO-Var, Le Syndicat agricole, l’AMAP, Terre de Liens, la Coopérative vinicole, le PNR en préparation, puis nous signale deux possibilités de visite :
·        Des portes ouvertes les 19 Mars et 28 Mai de 9h à 12h (voir sur You Tube)
·        Une visite le 23 avril en covoiturage à partir d’Auriol, sur inscription.

L’évocation de  « Terres de liens » permet la transition avec  Joël Guitard qui va nous présenter les buts de son association - la protection des terres agricoles – et qui va projeter un film du Mouvement AGRIBIO- Var et Alpes Maritimes.
Au cours de ce film, dont le premier  constat est la perte de 5 millions d’hectares de terres agricoles  (spéculation foncière, routes, urbanisation), il est présenté la relance de la dynamisation du territoire dans différentes Communes :

·        au Cannet des Maures, suite au recensement des terres agricoles, la Commune en achète et permet l’installation d’agriculteurs avec un bail de 25 ans ;
·        à Mouans-Sartoux, achat de terres  désormais cultivées  par un employé municipal qui   permet d’obtenir une autosuffisance partielle  de la  cantine (70 %) ;
·        à La Celle, création d’une  zone agricole protégée (PLU) avec des projets de viticulture, maraichage et arboriculture, pour une conservation des paysages;
·        à Tourves, suite au relevé cadastral de terres à louer et l’accord des propriétaires (100 hectares), 7 à 8 agriculteurs ont pu s’installer. 
En conclusion, étant donné que les PLU sont modifiables, il faut obtenir des zones agricoles protégées plus verrouillées et il nous conduit à avoir  une réflexion citoyenne sur l’autosuffisance alimentaire ou la motivation touristique, en conservant des paysages entretenus et attrayants.
 Joël Guitard  nous présente plus longuement « Terre  de Liens », association  créée en 2003. C’est un  mouvement citoyen pour un accès au foncier, une éthique solidaire et écologique.
Afin de minimiser les hectares  perdus chaque année,  il faut se mobiliser mais aussi pouvoir acquérir des terres d’où la création  de la Foncière Terre de liens (10.000 actionnaires). A ce jour 116 fermes ont été  acquises dont la ferme des Jonquiers aux Paluds à Aubagne et 150 agriculteurs en bio sont installés.
Enfin création de la Fondation terre de Liens pour pouvoir recevoir des dons de particuliers (fermes  agricoles ou numéraires) ou des fonds publics de la Région ou des Communes.
Puis  Stéphane Fiorito, président de « Terres d’Auriol », a pris la parole pour présenter sa nouvelle Association dont  le  but est de conserver les paysages, la coopérative vinicole, le moulin à huile, l’AMAP, le marché  donc toutes les terres agricoles et de s’opposer à leur  changement de destination pour obtenir une zone agricole protégée.  Cette Association est ouverte à tous, agriculteurs ou non.
Par la suite,  Mme Journeux, Conseillère Municipale d’Auriol,  nous fait part de l’installation des 10 jardins solidaires de 60m2 en bio dont l’un en perma-culture : une intervenante qui la pratique  explique en quoi cela consiste (planches permanentes de cultures, dont on accroit la densification de la végétation ce qui permet  une économie d’eau) et qui s’associe généralement à une culture bio.
Une conférence très riche qui a fort intéressé les participants.

vendredi 15 janvier 2016

NOUVEAU LOGO

Nous sommes heureux de vous présenter notre nouveau logo.
Longue vie à lui !


samedi 9 janvier 2016

SORTIE DU VENDREDI 8 JANVIER 2016 : AUBAGNE



14 personnes ont décidé de participer à cette sortie sur Aubagne, ville natale de Marcel Pagnol (1895-1974).


C'est au 16, cours Barthélémy - immeuble cossu de l'époque, situé au cœur de la ville - que l’écrivain, cinéaste a vu le jour un certain 28 février 1895 vers 17h. Le futur académicien y résida jusqu'à la rentrée scolaire 1897. On peut aujourd’hui parcourir  sa maison natale, reconstituée en 2003 telle qu’à l’époque.

La visite commence par une projection d’un quart d’heure environ. Des images des nombreux films de l'auteur ainsi que des extraits de films qui lui sont consacrés sont projetés en boucle.

Puis une galerie de portraits de famille, une exposition de photos et d’objets, des lettres manuscrites nous permettent de découvrir l’univers dédié à l’enfance du petit Marcel et ses souvenirs liés à Aubagne.

Dans un autre espace, toujours au rez-de-chaussée, on découvre la reconstitution de l’appartement (fin XIXème) de l’instituteur. Il était situé à l’origine au 3ème et dernier étage (les logements les moins chers) et avait été mis à la disposition de la famille Pagnol par le directeur de l’école.
On peut déambuler dans la salle à manger, la chambre avec le berceau, la cuisine où Augustine préparait les repas pour toute sa petite famille. Mais comme il est interdit de photographier vous n’aurez pas de clichés de cette visite
















Ensuite nous nous dirigeons vers l’esplanade De Gaulle où se situe le stand  « du petit monde de Marcel Pagnol ». Les maîtres santonniers aubagnais font évoluer depuis plus de 30 ans ce musée, à la fois vivant et pittoresque, représentatif de la Provence de Pagnol. Un commentaire sonore présente diverses scènes de ses films avec des santons qui ressuscitent des personnages créés par l’écrivain.      


On peut reconnaître les visages ou les silhouettes de Raimu, Orane Demazis, Pierre Fresnay, Fernandel, Louis Jouvet, Gérard Depardieu, Yves Montand…...

 
Un espace est également dédié à des photos de famille, à des amis et à ses films.



 
 
 
 
 
 
 









Midi sonne et nous nous dirigeons vers le restaurant « Le Florentin ». Un repas copieux et de qualité nous y attend.
Il est déjà l’heure  de nous diriger vers l’exposition des pénitents noirs « de l’encrier au projecteur » qui dévoile des objets insolites et emblématiques ayant appartenu ou ayant servi à Marcel Pagnol  et qui ont été prêté par son petit- fils Nicolas : caméras, mallettes de tournage, documents inédits, lettres et manuscrits, etc.
 
 




Cette exposition s'inscrit dans le cadre des manifestations organisées pour les 120 ans de Marcel Pagnol en 2015.


Elle s'attache à illustrer, à valoriser le parcours exceptionnel de l'artiste à Aubagne et ailleurs. Marcel Pagnol était un créateur multiple qui s’intéressa  aussi bien au cinéma, qu’au théâtre et à la littérature. Mais, ce qui est beaucoup moins connu c’est son engouement pour la recherche scientifique.
Ainsi il a déposé des brevets pour un modèle de boulon par exemple. Avant d'être l'écrivain et cinéaste que l'on connaît, Marcel Pagnol s'est passionné pour la médecine, la mécanique ou encore la radioactivité. Il semble même  en être  mort, à cause  d' une trop longue exposition à un bloc de radium qu'il gardait sur son bureau.

Le cinéaste concevait ses films de A à Z, c'est à dire de l'écriture du scénario  à la réalisation, mais aussi avec la création de ses propres studios de cinéma (Rue Mermoz à Marseille, détruits par un incendie en 1962). Une bonne partie de l'exposition retrace donc les différentes vies et passions de ce génie qui deviendra Académicien.


Après les explications passionnantes de notre guide il est temps de nous diriger vers la cité de l’Art Santonnier, Thérèse Neveu, pour y découvrir l’univers et les créations de Daniel Scaturro, santonnier Aubagnais.
 






250 figurines seront dévoilées dans cette exposition : des santons traditionnels provençaux en passant par les personnages de film et des répliques de personnalités publiques (artistes, hommes politiques…) ou des santons personnalisés. On pourra admirer quelques crèches exceptionnelles.


L’heure tourne et il est temps de nous diriger vers la gare routière pour prendre le bus du retour.

Ce fut une bien belle journée, à la fois ensoleillée et riche d’enseignements.