mardi 21 avril 2015

CONFERENCE DU 18 AVRIL 2015

Les papeteries en Provence


Sous l’appellation  «paroir  ou paradou».
Premier paroir connu en Provence, celui de Brignoles en 1491, puis celui de la Celle, de Tourves en 1654, un peu plus tard de Gémenos.
Inventé par les Chinois III siècle avant JC, le secret de la fabrication du papier ne sera dévoilé aux Arabes que lors de la bataille de Talas, suite à la capture de prisonniers chinois.
En 751 à Samarkand première papeterie, 1056 en Espagne, 1276  en Italie,  enfin en France. Mais en 1184 au Maroc, 184 papeteries !
Avec l’invention de l’imprimerie   par Gutenberg en 1450, le nombre en explosera partout.
 En France 3 rois favoriseront son expansion : François 1er  (le Français langue officielle par l’ordonnance de Villers-Cotterêts),  Henri IV qui favorise les échanges, Louis XIV avec le commerce vers les Echelles du Levant.
Les grands principes de la fabrication :
Identification du fabricant par le filigrane.
Les différents formats (cloche, croisette…)
Les règlements de la profession.
Le papier se fait  à partir de chiffons de lin, de coton, après délissage (enlèvement de boutons, agrafes, coutures), puis pourrissage, broyage dans les piles à l’aide de maillets, élaboration de la feuille en plongeant dans la pâte le châssis et la couverte pour l’épaisseur, égouttage sur un feutre, étendage, encollage, lissage sur une planche à l’aide de la pierre.
Le dessin du filigrane était cousu sur le châssis avec le même fil de cuivre ou de laiton que le fin  grillage qui en  formait la trame.
La fabrication avec la pate à bois sera inventée par le savant Réaumur mais attribuée à keller  qui en déposa le brevet.

Elle réclamait  plus d’espace que celle avec les chiffons. Mais ces derniers devenant rares, c’est elle qui lui sera préférée.       

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