Sous l’appellation «paroir ou paradou».
Premier paroir connu en Provence, celui de Brignoles en
1491, puis celui de la Celle, de Tourves en 1654, un peu plus tard de Gémenos.
Inventé par les Chinois III siècle avant JC, le secret de la
fabrication du papier ne sera dévoilé aux Arabes que lors de la bataille de
Talas, suite à la capture de prisonniers chinois.
En 751 à Samarkand première papeterie, 1056 en Espagne,
1276 en Italie, enfin en France. Mais en 1184 au Maroc, 184
papeteries !
Avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg
en 1450, le nombre en explosera partout.
En France 3 rois
favoriseront son expansion : François 1er (le Français langue officielle par
l’ordonnance de Villers-Cotterêts),
Henri IV qui favorise les échanges, Louis XIV avec le commerce vers les
Echelles du Levant.
Les grands principes
de la fabrication :
Identification du fabricant par
le filigrane.
Les différents formats (cloche,
croisette…)
Les règlements de la profession.
Le papier se fait à partir de chiffons de lin, de coton, après délissage (enlèvement de boutons,
agrafes, coutures), puis pourrissage,
broyage dans les piles à l’aide de maillets, élaboration de la feuille en plongeant dans la pâte le châssis et la
couverte pour l’épaisseur, égouttage sur un feutre, étendage, encollage, lissage sur
une planche à l’aide de la pierre.
Le dessin du filigrane était cousu sur le châssis avec le
même fil de cuivre ou de laiton que le fin
grillage qui en formait la trame.
La fabrication avec la pate à bois sera inventée par le
savant Réaumur mais attribuée à keller
qui en déposa le brevet.
Elle réclamait plus
d’espace que celle avec les chiffons. Mais ces derniers devenant rares, c’est
elle qui lui sera préférée.
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