Nous étions 17, répartis sur 4 véhicules, pour aller visiter le château de Vins-sur-Caramy. Accueillis avec un bon café, par un représentant de l’association gérant le site, nous en avons parcouru les différentes pièces.
C’est au début du XVIe siècle que la famille Garde de Saint
Marc Jaumegarde, près d’Aix-en-Provence, l’édifia à la place d’un bâtiment plus
ancien. Témoin d’une époque de transition entre la forteresse médiévale et le
raffinement Renaissance, le château revêt un caractère tout particulier.
Protégée par ses 4 tours d’angle, la cour d’honneur délivre une belle galerie à
double arcades à l’italienne, sur deux niveaux, lesquels distribuaient les
appartements. Son imposante façade sud s’ouvre sur une nature préservée.
Ce château, partagé entre plusieurs propriétaires, tombait en
ruine et fût racheté dans les années 1960, par un artiste peintre Jean Clotaire
BONNET, né en 1933, à Villeneuve-sur-Yonne.
Des panneaux de photos du déroulement des travaux de
rénovation nous ont permis d’en apprécier l’importance.
Ensuite après nous être rapprochés du Caramy, et garés vers le très joli pont médiéval, nous avons pris la direction de la Grotte des Résistants.
Pause
pique-nique vers le pont médiéval
Ensuite
notre groupe s’est partagé en deux :
1)
Vers la cascade du Caramy :
Après avoir rejoint la chapelle Notre Dame de Carcès, nous sommes passés devant de merveilleux apiés.
Au bout d’environ 2 km de sentier le long d’un béal, nous
avons pu admirer les chutes du Caramy après sa sortie du Lac et avant sa confluence
avec l’Argens à Carcès. Cascades de deux fois 7 mètres de haut.
Et comme nous étions courageux, nous avons continué jusqu’au
Lac et son barrage.
Puis retour, après celle belle journée.
Texte Dominique & Jean Claude
2). Vers l’Abbaye cistercienne du Thoronet :
Construite entre 1160 et 1230. Idéalement située dans un
cadre de verdure calme. C’est un bâtiment sobre.
Elle décline progressivement. Prosper Mérimée la sauve en la
signalant à un architecte des monuments historiques. La restauration débute en
1841 et ne cesse plus.
Aujourd’hui on peut y voir :
Les vestiges de l’hôtellerie en bordure du torrent. Le
bâtiment des convers avec réfectoire au rez de chaussée et dortoir au-dessus.
Le cellier avec cuves à vin et pressoir à huile. Le cloître au cœur du
monastère. La bibliothèque, la salle capitulaire. Le parloir. Une belle
terrasse.
A l’extérieur le cimetière où les moines étaient enterrés
seulement enveloppés dans un linceul sans cercueil.
La grande salle qu’est l’église où des offices chantés sont
quelquefois donnés. L’acoustique y est exceptionnelle.
Texte
Bernadette
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