Grâce à l’aimable autorisation des propriétaires, par un
sentier depuis la Parette, puis une petite piste nous avons atteint le col du
Baou rouge.
A partir du col, l’ascension vers le plateau suspendu
au-dessus de l’imposante falaise se fait par un sentier étroit qui serpente en
lacets dans une végétation basse et très dense faite d’argelas (ajoncs de
Provence), de chênes à kermès et de cistes cotonneux, ponctuée ça et là de
petits pins, de chênes verts et de bouquets de genets spartium.
Narcisse douteux Valériane tubéreuse rose
A l’arrivée sur le plateau, il nous a fallu franchir les
vestiges du rempart bien éboulé, et se frayer un passage dans cette végétation
serrée qui griffe nos mollets et cache d’autres vestiges.
Nous avons pique-niqué sur ce site vieux de 2200 ans au
moins, pour prendre des forces avant d’explorer la place. Nous avons déniché la
dalle de pierre avec trou destiné à recevoir un poteau (soutenant un toit?),
les restes des murs de pierre sèche d’habitations, de nombreux amas de pierres,
les enclos pour les animaux.
L’oppidum s’étendait sur un espace de 50m sur 20m environ.
Les plus courageux d’entre nous ont dégagé un muret de la
végétation qui délogeait ses pierres.
Geneviève a guidé et documenté cette sortie nous permettant
de mesurer l’œuvre du temps sur l’état du site.
Éric, en géomorphologue, nous a offert une lecture du
paysage. Voir la documentation :
https://www.pnr-saintebaume.fr/decouvrir/la-sainte-baume/une-montagne-en-provence/belvedere-mediterraneen/
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